samedi 11 novembre 2017

Vivre...

Parce qu'il restera toujours la poésie pour apaiser, pour dire et écrire. La poésie qui se fait amoureuse par delà tout ce qui est et qui entend ce qui danse en nous.
Parce qu'il y aura toujours des mots devenus musiques pour se dire, se raconter à l'autre, être en l'autre, abolir une absence et tous ces kilomètres, pour inscrire en nous la permanence d'un sentiment.
Une musique et la poésie pour te dire que je t'aime, que je t'aime.
Pour te murmurer que tu es en moi, que tu es devenu mon sang, que tu cours en moi, que tu es battements, que tu es ma vie mise en étoiles lumineuses.
Ma poésie amoureuse, ma poésie, et tous mes mots accrochés à mon coeur de toi.
Je t'aime homme mien. Et ton amour me fait danser, me rend si vivante, si sensible, si tienne.
Je vis. Je vis cette partie sans ta vie d'ailleurs. Je vis. Je ne sais pas comment mais je vis.
Il m'aura fallu tant de temps pour vivre mon grand amour, mon premier amour, mon amour infini...
Tant de temps pendant lequel j'ai mis au monde des fils qui sont mes beautés et mes merveilles. Tout ce temps où je n'ai été qu'amour exclusif pour eux, toute repliée sur eux, toute acharnée à les aimer quand rien n'allait, toute vivante de leurs vies.
Je n'avais qu'eux. Ils m'ont été vie première.
Et tu es entré dans ma vie. Eux sont partis sur leurs chemins. J'ai largué les amarres. J'ai pris le large.
J'ai suivi un vent, toi. J'ai écouté mon coeur et mon instinct. J'ai découvert que je n'étais pas morte mais juste endormie.
Je me suis déposée à tes mains pour que tu me sculptes, pour que tu libères la femme. Pour que tu me tires vers la lumière. Et je suis devenue ces lumières qui s'allument en moi quand je te vois, quand je t'entends, quand je te lis. Toutes ces lumières qui illuminent mes os, ma chair, mon ventre, ma mémoire.
Tu as attrapé mes yeux et tu m'as laissée te regarder, tu t'es offert dans tes yeux de brume, fragile, si fragile, si beau, si ouvert à mes larmes. Tu as aimé mes fragilités et tu as entendu mes forces aussi.
Surtout, tu m'as permis d'aimer, d'aimer vraiment et d'être aimée comme personne, hormis ma mère et mes enfants, m'ont aimée. De cet amour qui vous rend important, qui vous grandit.
Oh homme mien, si mien... Tu me manques mon si bel amour, ma profondeur, mon homme des lointains, ma présence absolue, ma lumière, mon sensitif, mon charnel...
Tu me manques.
Je t'aime.

MMD


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