samedi 18 novembre 2017

Mon si amant, mon si amour...

Cette nuit est si belle, presque parfaite. Même les étoiles sont parfaites, si claires ce soir malgré les lumières de  la ville.  Je reviens de marcher dans l'obscurité. J'avais besoin de ce temps de rien, juste à écouter l'air. Et, comme tous les soirs, j'ai levé la tête au ciel pour attraper une constellation. Et elle était là, si parfaitement visible. Et, comme à chaque fois, j'ai ressenti la même émotion que là bas, quand tu m'as offert le plus beau cadeau qu'un homme ait offert à une femme : des étoiles pour qu'elle apaise sa peine et le manque. À chaque fois je revois ta main qui m'indique où te poser dans le ciel. Et ta voix dans l'obscurité presque lumineuse de cette nuit de vent.
Plus je t'aime plus j'aime t'aimer. Comment ne pas aimer un homme qui a déposé les lumières d'une nuit parfaite dans la mémoire d'une femme? Comment ne pas t'aimer toi cet homme qui sait le cadeau précieux entre tous?
Comment ne pas t'aimer? Aucun homme ne m'a aimée ainsi ni n'a eu ce geste merveilleux qui dit la sensibilité, le coeur, la tendresse, la poésie en toi... Aucun homme. J'ai reçu des bijoux, des parfums... jamais le coeur d'un homme déposé en une constellation...
Tu ne m'as jamais été banalités ni ennuis. Au contraire tu m'as émerveillée à chaque fois; tu as ces gestes de douceur et de magie, ceux des offrandes à nulles autres pareilles : une musique, une caresse, des murmures, une écoute bouleversée, des larmes au bord des yeux, une voix, des silences,  un aveu, un abandon, la simplicité... Ces gestes qui devraient être l'amour mais que beaucoup ont oublié. Et je t'aime de m'aimer ainsi. Je t'aime d'être toi.
Tu m'as offert des cadeaux particuliers et qui me sont chers. Ils m'accompagneront.
Tu te rappelles combien de fois je t'ai dit merci? Tous ces "merci" que je ne pouvais retenir, toute émue que j'étais, toute perdue devant tes gestes amoureux? Je ne savais pas dire autre chose là où j'aurais voulu me taire... Mais tu me bouleversais à chaque fois et mes larmes jamais loin. Cela a dû te paraître étrange. Je me trouvais comme dépourvue devant ton amour mis en gestes beaux comme des musiques... J'avais perdue l'habitude que l'on prenne soin de moi, que l'on dépose en moi des bijoux en sentiments.
Tu m'as, à ta manière, ré appris à aimer, à faire confiance, à m'appuyer contre quelqu'un, à croire.
Je t'aime.
Alors cette nuit je te redis merci pour toi, pour tout ce que tu as inscrit dans ma vie, pour notre chez nous, pour cette plage immense où je t'attends, pour le merveilleux, pour l'amour.
L'autre jour tu m'as dit "oui", que tu seras mon compagnon pour ce qu'il nous reste à vivre, tellement à vivre... tant d'espaces à nous inventer, même dans un bout de terre face à la mer, même dans des montagnes peut être là bas dans un Sud mien ou ailleurs. Et il y aura ton bateau... Il y sera. Il t'attend quelque part comme toi tu l'attends. Et tu m'apprendras les vents et la mer. Tu dois y croire.
Et moi je te dis : je suis ta compagne, ta femme de coeur, ta femme amour, la femme de tes mots, la femme de la lettre infinie, tienne; je suis celle qui... Je nous rêve une vie ensemble. Je t'attends.
Ne laisse pas le miracle s'effacer. Ne te laisse pas piéger dans la morsure douce amère de ta vie actuelle.
Je suis là, faite pour toi et toi fait à ma mesure, à la mesure de tout ce qui tourne en moi.
Tu sais mieux que quiconque combien nous sommes en harmonie, combien nous transformons l'espace quand nous sommes ensemble, combien nous sommes complices... Tu le sais mieux que quiconque, toi qui as ressenti cette force souvent, cette attraction.
Je t'aime.
Ton intelligence me manque. Tu me manques mon si beau, mon si doux, mon si amant...
Je t'aime.

MMD










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire