vendredi 13 octobre 2017

Amour mien. Retourner dans la simplicité amoureuse de Cabrel, la poésie qui dit, qui raconte...
Écouter, t'écouter, souffler sur les paroles de la chanson pour qu'elles se déposent en toi, en tes mains.
"Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai."
Je t'aime. Et ton Je t'aime pour m'endormir en toi, pour que tes bras me tiennent, pour que mon nez retrouve le chemin de ton odeur. Et tout ce manque de toi, ce manque si immense. Tout ce manque qui est aussi notre histoire et l'entre-île .
Je t'aime.
Te parler cette après-midi a permis que j'expulse ce foutu manque, cette absence, tout ce qui fait mal, tout ce qui me laisse à genoux, étouffant dans mes pleurs.
T'aimer ainsi homme mien, t'aimer ainsi. T'aimer à en perdre la respiration. T'aimer...
Tu m'as dit " Tu fais partie de ma vie" et quelque chose s'est ouvert en moi, là dans cet espace où je pleure parfois.
Et remercier le ciel encore et encore pour toi dans ma vie, toi en moi. Pour t'avoir retrouvé. Pour l'homme que tu es, si humain, perfections et imperfections, douceur et tendresse, force et fragilités.
T'aimer comme aucune femme ne t'a jamais aimé parce que tu es homme à aimer, mon amour, mon homme d'éternité, homme de ma vie, mon centre... Me déposer à toi.
Je m'ennuie sans toi. Je suis à l'étroit dans ma vie, dans mon corps, dans ce monde qui m'entoure.
Je m'ennuie tant loin de toi.
Tu as fait de ma vie une histoire belle et triste aussi parfois, une histoire où mon atome est venu et où ma vie a pris un sens nouveau. Il y a eu mes fils. Et tout l'amour que je leur porte. Et il y a eu toi. Il y a toi.
Et tout l'amour que je te porte. Mes 3 hommes, indissociables de moi, que je porte.
T'aimer dans le battement de mon coeur quand j'entends ta voix, quand je lis un message, quand je vois un signe de toi, t'aimer dans cette houle que tu lèves en moi.
T'entendre à nouveau et toujours cette magie, cette puissance de ce que j'éprouve pour toi.
Je t'aime mon ange, ma passion, mon éternel.
Et tous mes petits mots naïfs, mes mots d'amour, mes mots du désir pour marcher auprès de toi.
Je t'aime non pas pour que tu combles mes vides mais parce que tu me permets de renaître sans te moquer de moi, sans rire de moi, sans moquer l'étrange que je suis. Je t'aime de me laisser t'accompagner.
Et moi l'amoureuse, ton amoureuse, ton amour, partie de ta vie, je lève les yeux vers toi et je te regarde.
Amoureuse, amour.
Et, secondes après secondes, je nous bâtis un endroit de nous, un endroit où tu serais libre, où tes peurs s'estomperaient, où des enfants viendraient habiter tes bras et ton amour d'eux, un endroit où tu serais libre de poser ta main sur moi et où je pourrais te voir marcher, vivre, respirer, dormir...
Un endroit où je pourrais mettre de la musique et où je pourrais danser, danser... Cet endroit je te l'ai offert en mes mots. Il y a un lit où je t'écoute dormir, des pièces et des murs à qui offrir une mémoire et une bienveillance, un souvenir de nous pour ceux qui viendront après.  Il y a toutes ces petites choses qui sont vie. Un gentil désordre qui serait vie... En cet endroit je t'aime à ma façon. Je t'y regarderais vieillir.
Il nous faudra des jours et des jours pour nous apprendre à deux, pour nous vivre à deux, pour des balades à deux, pour des heures à deux. Il nous manque un temps de nous, pour nous.
Il viendra ce temps. Il viendra. Tout est déjà là, en nous. Ce temps viendra.
Je t'aime mon si bel amour, mon si beau rire, mon homme humour, mon homme sourire, mon homme soupirs, mon homme urgences parfois.
Mon homme. J'aime le goût de ce "mon homme" en moi. Je le roule en mon amour, je m'émerveille.
À toi tous mes serments, tous mes présents, tous mes futurs.
Je te l'ai dit tout à l'heure : je t'aime toi, toi homme mien, toi mon lumineux. Toi. Entièrement toi, entièrement tienne. Tienne. Et j'aime cela. Tienne. Ma belle évidence.
Je suis là. Je serai là. N'es-tu pas ma vie?
Je t'écris pour qu'en mes mots tu respires, pour que ta mémoire se dessine à mon image, pour que tu tiennes quand tu retrouveras le temps des crises, des mots violents, des gestes violents, des mots qui blessent, des mots utilisés pour "tuer", quand tu retrouveras le non amour.
Je t'écris pour que tu vois l'homme que tu es, que tu te souviennes que tu es un homme particulier, multiple. Un homme à l'intelligence fine. Un sensitif qui pleure parfois. Un homme qui entend la musique et la beauté. Un homme parfois rendu au petit garçon qui regarde droit devant lui.
Je t'écris pour t'aimer à en perdre la parole et que mes mots deviennent tes silences et le rêve d'un bateau qui t'attend et toi qui m'apprendras les gestes de l'eau, les gestes des vents et des vagues...
Je t'écris pour te dire que j'irai au bout du bout du monde avec toi, que je t'attendrai parce que c'est écrit depuis des siècles. Et pour te dire que je marcherai avec toi. Crois en nous comme moi j'y crois, même si parfois mes fantômes reviennent et mes peurs et mes terreurs. Ils reviennent de loin en loin, moins souvent qu'avant. Tu m'aides à les rendre à l'obscurité et au néant. Tu me redonnes une vie.
Crois en moi. Je t'attends.
T'aimer, t'aimer, t'aimer... Merci.
Merci pour tes petits gestes, ces images de tes lointains, ta voix dans le vent d'un bord de mer, ta vie, ta maison que tu m'offres en partage. Merci pour tout cela et pour plus encore.
Merci d'avoir fait de moi une vie de toi.
Je t'aime amour mien, si mien, si mien.
Je vais aller dormir en toi. Il y aura la pénombre, une musique, ton corps en mes mains, ton odeur comme ciel de nuit, un murmure de toi pour étoiler mon sommeil.
Je t'aime.

MMD





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