mardi 30 mai 2017

Parce qu'il faut des musiques... Juste des musiques pour dire ce qui vit en nous...
Parce que je ne sais t'aimer qu'aux couleurs de musiques et au bout de ma peau.

Et ma vie redevenue cet infini. Je t'aime... Mots et atomes. Et toi mon homme des lointains, aux yeux brouillards.


dimanche 28 mai 2017

Statue de pierre...













À combien de tristesses mesure t'on un battement de coeur?
À combien de solitudes raconte t'on une histoire?

Petite fille perdue, là-bas, dans la maison d'enfance,
femme puzzle,
impuissance

À combien de routes écrit-on que les mots sont des silences?

À combien d'abandons une femme s'invente-t'elle?

Dans la parole reçue, dans la parole offerte,
dans la lumière en moi, dans les profondeurs,
dans l'entre-deux pastel, fugitif, perdu, Atlantide

Se retourner, inspirer la trace de ses pas, poussières,
regarder un atome,
les yeux qui ne comprennent pas
et moi assise au bord de la route

À combien de fuites des silences ré invente t'on une langue?

À combien de pères interroger le monde?
Pour dire que le coeur s'épuise
que l'amour n'est qu'un regard qui s'éloigne un instant,
et une chaise devient vide

À combien de colères devient-on une silhouette?
S'enrouler en soi, chapelet, sables, soleils,
faire de ses doigts une lettre, un alphabet orphelin,
ouvrir sa poitrine, fermer les paupières,
écrire, écrire, écrire,
dire que rien ne s'efface, que rien ne meurt,
conte d'une petite fille dans son enfance,
cercle
pointu
sucre

À combien d'horizons colorie t'on des départs?

Mon poing se referme, il fait mal,
je suis dressée
je suis dents serrées
je suis la parole perdue
je suis l'enchaînée

À combien d'aurores une vie?

Statue de pierre...

Mariem mint DERWICH

(Artiste, Jacqueline Didsbury)










vendredi 26 mai 2017

Tu resteras l'homme de ma vie même si je sens bien que tu as perdu le chemin de moi, le chemin de nous. Tu le resteras parce que c'est comme ça et que je ne découpe pas mes sentiments et mes vécus.
Je t'ai aimé d'un amour fou, puissant, profond, empreint de tous ces gestes, de tous ces regards, de tous ces élans. Et je continue à t'aimer ainsi... Car rien ne meurt jamais vraiment. Rien.
Tu fus ma lumière, mon lumineux, mon merveilleux, ma tendresse. Tu le restes, malgré tes silences soudains.
Je n'ai jamais idéalisé cette bulle. Je t'ai regardé, ressenti, pensé, mis en mots. Je t'aime.
Tu resteras mon fragile, mon homme multiples. Je t'ai aimé ainsi. Je t'aime ainsi, quoi qu'il arrive.
Merci d'avoir été. Merci d'être. Même en ces moments où je sens bien que...
Tu me manques. L'homme que j'ai percuté un jour me manque. Tu me manques, à chaque heure, à chaque souffle. Mais je sais depuis le début... Et j'ai quand même continué l'histoire, parce qu'il le fallait, parce que les mots étaient là et mes frissons. Et parce que je ne pouvais pas passer à côté de toi et de ce nous qui fut fugitivement esquissé un jour. Je t'aime. J'ai gardé les Pléiades pour t'y vivre. Et ma Lettre Infinie, NOTRE Lettre Infinie, celle de tes mots étoiles... Et j'entends ce qui tourne en toi, tes pragmatismes, tes silences... Je t'ai toujours entendu même quand je faisais ma "bête"... Et tous ces mots qui ne sont pas sortis de ma bouche alors...
Je t'aime tu sais. Tu resteras mon premier. Celui que j'ai attendu toute ma vie. Celui qui est arrivé bien trop tard. Celui qui m'a rendue lumière et à moi.
Je t'aime homme mien. Ne l'oublie jamais. N'oublie pas celle qui a mis des horizons en tes yeux un jour. Je t'aime.
Je t'aime.

MMD

mardi 23 mai 2017

Un instant fragile et tes doigts qui ont doucement dessiné mon dos... Geste fugitif en lequel je me suis faite frisson, un seul, celui que tu as posé il y a maintenant longtemps de ça au creux de moi et qui m'habite... Juste un instant fragile, comme suspendu, léger, presqu'imperceptible... Et ce truc qui cède en moi.
En tes doigts qui m'ont effleurée j'ai retrouvé le chemin vers toi... Douceur d'un souvenir, ce frisson premier.
Un instant fragile où tes doigts ont reconnu ma peau orpheline, un instant qui est monde... Juste cette vibration pour me dire que, malgré tout, malgré tout, tout est trace de toi en moi... Je t'aime.

MMD

vendredi 19 mai 2017

Qu'est-ce que j'aime te voir rire! Et ces moments où tout est si fluide, petits bonheurs simples, sans tensions, sans cette violence sous-jacente, jamais très loin, qui plombe tout.
Je te regardais rire et tes yeux et moi emplie de bonheur... Je t'aime pour ces moments là homme mien... Je t'aime pour ton regard, pour ce tout qui rend aux choses la paix et le bonheur d'être. Je t'aime. Je t'aime et je te regarde encore et encore... Je n'en finis pas de t'aimer.
Merci d'être. Merci pour ces instants, merci pour ces heures mises en couleurs, celle de tes yeux, celle de ton rire, celle de ta tendresse...
Merci. Je t'aime. Bien avec toi dans mes espaces. Tu me fais un bien fou quand tu es cet homme détendu, apaisé, doux, plein d'humour. Je t'aime pour ce geste esquissé, ta main qui effleure mon dos, ton rire comme un baiser. Je t'aime pour l'homme que tu es. Tu es mon miracle permanent.

MMD

N'ARRÊTE PAS...








N'arrête pas le voyage
de m'aimer
nous aimer

N'arrête pas tes mains
pour conter
broder

N'arrête pas ta voix
pour dire
nous chuchoter

N'arrête pas ton regard
pour caresser
dessiner

N'arrête pas...

Dans l'absolu
toute chose
pétrie
renaît
du mot

N'arrête pas ton souffle
pour créer
nuages

N'arrête pas...

Dans la rondeur
dessinée
se tatoue
l'immensité

Mariem mint DERWICH

(Artiste, Abderrezak Hafiane)

lundi 15 mai 2017

Tu m'as dis un jour " tu es un buvard à émotions". Oui j'ai ce truc inconfortable qui fait que je ressens les choses et les gens plus que je ne le désire, comme si tout n'était qu'ondes et silences, non-dits et sentiments. Cela vient de loin. Je sais d'où. Ce fut survie pathétique et observation permanente de la part de la petite fille abandons, qui anticipait les adultes et leurs réactions. Se protéger, mendier, se protéger, mendier, éviter... Stratégies que j'ai poursuivi inconsciemment ( ou consciemment) dans ma vie de femme adulte... Se protéger, mendier, se protéger, mendier, éviter... Parfois rebondir contre un mur, buvard à coups, buvards à cris, terrifiée, absolument seule, arc-boutée sur deux choses : ne pas mourir et que les enfants n'entendent pas....
C'est ainsi que j'ai ouvert les yeux sur toi, en ce jour où tu n'étais que crispations intérieures, tristesse, tensions et que je percevais toutes ces ondes de douleur qui émanaient de toi et que personne ne semblait percevoir, sauf moi assise face à toi. Femme buvard... devenue femme en amour. Et femme toujours en ressentis.
Je t'ai aimé pour ces fragilités qui annonçaient l'homme que tu es, mille-feuilles de choses, couche après couche, non pas lisse mais empli de chemins différents...
Et ton manque d'amour... Et ta solitude, malgré tout. Et nos deux solitudes ce soir là, nos façons de mettre en mots, enfin, ce qui n'était que ravages  intérieurs... À ta solitude d'alors répondait ma solitude.
Crois-tu que je ne te ressente pas ou plus?
Crois-tu que cet homme magnifique dont je suis tombée amoureuse en cette nuit particulière, en ce grand basculement, je ne l'entends plus?
Je t'aime. Prends le ce Je t'aime. Je le pose sur ta vie, sans rien d'autre. Si tu sais entendre ce Je t'aime, tu entends l'homme que tu es.
Je suis là. Pour toi. Pour vous.
Parce que tu es ma vie. Tu es ce sang qui coule en moi. Refuse t'on son sang?
Tu es...
Tu es mon tout. Pas de puzzle des sentiments. Pas de négociations, pas de " Je prends ça, je jette ça". Je t'aime comme tu es, avec tes moments proches et tes retours vers tes lointains intérieurs, avec tes certitudes et tes doutes, avec tes histoires et tes vies, avec tes rêves et tes pragmatismes.
Je t'aime, lumineux comme sombre, murmurant comme silencieux...
Je t'aime. Là, à la lisière de ta vie actuelle. Et parce que je t'aime je n'exige rien. Je t'aime. C'est mon miracle de ma vie... Je t'aime.
Bel bel amour, homme mien, sang mien.

MMD

dimanche 14 mai 2017

Entendre ta voix a illuminé ma soirée et ma nuit qui vient. Elle est magique ta voix...
Elle comble cette semaine où je ne t'ai parlé que dans ma tête, loin de ce blog, impuissante à dire en mots....
Ta voix, ta voix... Et moi qui la reçois.
Aujourd'hui j'ai repris le chemin de ma Lettre Infinie... Déposer tout ce qui tourne en moi, savoir que tu vas me lire.
Je t'ai beaucoup écrit aujourd'hui...
je t'aime.
Femme buvard, femme qui t'aime...


Tu me manques. Je ne suis complète qu'avec toi. Si bien avec toi.
Tu me manques.
Mon amour. Mon amour. Mots simples que je répète, mantra, poème, jeux, désirs, venir vers toi, ne rien penser, juste vivre, ressentir.
Mon amour. Petits mots rabâchés mais qui font sens pour moi. Amour mien, mon amour, amour mon...
Te vivre "Mon amour" et rendre tout à la paix. Te vivre...
Tu es mon amour.
Partie prenante de ma vie, toujours là, à la lisière de mes quotidiens. Vivre, me vivre en sachant que tu es là, quelque part. Non pas penser à toi tout le temps, mais vivre cette présence de toi.
Mon amour. J'aime le déroulé de ces mots. Ils ont ta couleur. Ils sont hier et tous les "hier" et ces moments "présent". J'aime savoir que tu es mon amour. J'aime t'aimer. J'aime être aimée par toi.
Tu sais les gestes, tu sais les murmures ( ils reviennent sans cesse dans mes mots de toi ces murmures, mais tu es un homme murmures), tu sais ces sourires qui bouleversent, ces regards soudain qui empoignent mes yeux, tu sais rendre une femme heureuse. Tu me rends heureuse.
Tu es mon amour.
Je t'écoutais parler. Balancements de moi. Sensation de normalité soudaine. Moment bulle, cercle, rondeur. Un "et si..." devenu, l'espace de quelques heures, une presque banalité amoureuse... Un autre moment après les rires, le vent, l'eau, des jeux, des rires...
Tu es mon amour. Homme de ma vie, quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne. Amour de ma vie.
Mon amour d'homme, mon bel amour, mon homme à aimer encore et encore, mon éblouissement perpétuel, mes frissons... Aimer à en vivre, t'aimer, te vivre. Femme sous ton regard.
Je t'aime.

MMD


À chaque instant partagé il y a une musique et tous ces mots qui dansent en moi, ceux qui ne se disent pas mais qui s'écrivent. Et cette mémoire de nous qui fait de ma vie une belle histoire et tout ce qui est.
Je te vis intensément, je te ressens, je te touche avec mes yeux. Tu m'effleures et je deviens bulles en ma tête. Tu me regardes et je m'allonge dans la paix et le bonheur. 
Tu es là et je suis si bien, si bien. Tout se fait cercle et amour et tendresse. Et tes rires pour caresses.
Je tombe amoureuse de toi à l'infini. Tout le temps. Expérience puissante et étrange que cette attraction vers toi. Je n'en finis pas de te recréer. Naissance infinie. 
Il y a ces petits bonheurs, simples, qui sont vie. Encore un. Un à chérir, un à savourer. 
Je n'ai que ce Je t'aime. Il dit tout ceci et tellement plus encore. Il raconte ta voix, tes mains qui ont cette gestuelle qui me chamboule. Il dit que mon espace se fait texture à tes côtés. Que je suis là où je dois être, évidence brûlante. Il dit ce pointu des choses qui ne se feront pas mais qui sont respirations et élans. Il dit que tu es mon destin, homme venu de si loin, d'un autre monde et qui, en son regard, m'a rendue à moi-même quand je m'en allais de moi. Il dit que je suis l'autre, devenue partie de toi pour une histoire présente. 
Tu es un homme bien. 
Tu es cet homme sur l'épaule duquel j'ai posé ma tête. 
" Je suis bien avec toi" me murmures tu. Tu viens de me rendre femme, encore une fois.
Et il y a tes doigts qui cherchent les miens, qui les plient. Ma peau devient ta peau. Je m'émerveille. En moi je me fais lumière. Je voudrais que cette route ne s'arrête jamais. Je te dis que j'irais au bout du monde avec toi, que j'éprouve une confiance absolue en toi... Quelque chose cède en moi. Cette chose c'est toi.
Je regarde ton profil. Je tremble à l'intérieur. Mon coeur occupe tout mon corps. Il tape, il tape. Il me rappelle que je suis vivante et que tu m'as redonnée vie. Il tape au rythme de tous ces sentiments qui m'agitent. Je t'aime. Rien d'autre ne compte. Je t'aime.
Tu es mon absolu. Mon homme. Mon homme. Ma merveille d'homme.
Je suis si bien avec toi. Si bien. 
Je ressens cette paix de quand nous sommes ensemble, quand tout est fluide et gaité. Quand le monde retrouve ce qu'il doit être : instants bonheur, instants tranquilles, rires, silences, gestes non convenus.
Où les choses sont à leur place. Où les heures redeviennent continent, espace qui dit les habitudes qui s'installent, cette trame de l'autre, sans rugosités, sans aspérités, une histoire d'un homme à qui une femme a offert ce qu'elle a de plus intime : sa langue, ses mots, son amour, ses fragilités et ses forces.
Je te perçois alors et je deviens rires. Histoire d'une femme à qui un homme a offert une présence, une permanence, un regard et de l'amour.
Tu dors en moi, en mon sang, en mes rêves, en ma peau. Tu m'as grandie, comme tu as grandi tant de choses autour de toi.
Tu m'as appris que je pouvais être aimée. Tu m'as offert tes murmures. 
Tu resteras pour moi mon homme cadeaux, mon homme tendresse, mon homme des silences.
Mon homme qui prend ma bouche et qui ferme les yeux. Et moi qui deviens liquide et chaleur.
Un jour peut-être j'aurais une nuit de toi, une seule, une nuit à dormir dans ton souffle et dans ton odeur. Une nuit qui annoncera un réveil près de toi. Je t'ai déjà écouté dormir. Ce fut nuits étoiles. Une nuit je me suis endormie sur ton épaule, tes doigts sur moi. Cette nuit là fut abandon absolu. Et plénitude et paix  profonde. Dieu que je t'ai aimé cette nuit là... Il n'y avait plus rien d'autre que ton épaule sous ma tête, ton corps contre le mien, toi qui endurais l'inconfort pour me laisser ce moment si doux : m'endormir en toi. Ton odeur pour me bercer, ta respiration que j'écoutais et mon lâcher prise total. Je t'aime pour ces couleurs que tu poses à ma vie.
Reste mon homme des merveilles. Continue à me murmurer que je fais du bien à ta vie, à vos vies. Prends ma main en la tienne pour que mes doigts t'aiment. Embrasse moi. Que tes mains m'empoignent, qu'elles fassent de mes hanches un feu. Continue à faire de moi une femme.
À toi homme mien, à toi ma vie, à toi mes rires, à toi mes " merci", à toi tout ce qui danse en moi, à toi...
Je t'aime...

MMD




lundi 8 mai 2017

Dans cette absence présence j'ai ta voix. Je la porte aussi. Elle permet, me permet tout ta voix. J'y suis sensible. J'aimerais pouvoir la dessiner. Je la connais par coeur, chaque pause, chaque inflexion, cette manière que tu as de traîner un peu sur certaines syllabes... Je connais ta voix des quotidiens et ta voix des intimes, ta voix pendant l'amour, ce murmure qui accompagne tes yeux fermés, ce murmure qui me brûle. Ta voix qui, parfois, se fait silences et qui habite alors l'intérieur de moi.
Tu me manques. Alors je t'écoute. Et je touche ta voix avec toute la puissance de mon élan vers toi.
De tout mon manque de toi.
Je suis là, assise à ce bureau qui te raconte, juste la lampe, Calogero pour mettre ma pénombre en musique, je t'entends.
Je fais des jeux d'enfant, je me dis que si je ferme les yeux forts je sentirai tes mains sur mes épaules...
L'amour se doit d'être parfois naïf...
Et mes mots d'amour qui n'en finissent pas.
Ce Je t'aime que je te lance par delà l'absence, le manque. En espérant qu'il t'effleure où tu es. En espérant que tu m'espères, que tu m'attends dans une de nos frontières.
Je t'écris et je t'aime.
Ai je habité une de tes pensées? Me portes-tu en toi aussi? Ai- je habité une de tes nuits?
L'absence de nous te pèse -t'elle autant qu'à moi?
Vous me manquez. Tu me manques.
Je t'attends. J'attends le moment où ta bouche prendra la mienne et où je pourrais m'apaiser dans ton odeur.
Nous t'attendons, douceur et plénitude. Juste un moment suspendu où tes bras se refermeront sur moi et où tes mains se feront exigeantes et feront de moi un espace frissons...
Je t'aime. Ma vie, mon âme, mon homme, mon atome, ma brûlure...
Comment ai-je pu vivre avant toi? Tu me manques. Ils me manquent. Nous me manque. Le lieu de nous a suspendu sa respiration. Il redeviendra souffle quand tu ouvriras la porte...
Je t'aime.

MMD

samedi 6 mai 2017

D'un bord de soi à un bord de coeur....

Il me faut cette écriture de toi, celle que tu m'as permise, pour me construire un endroit de nous, un endroit où te déposer, tordre les quotidiens, m'allonger et laisser parler mes intimes.
Juste pour qu'un bleu ne soit pas qu'un bleu sur la peau, marque aiguë.
Et t'écrire, t'écrire à en perdre le souffle. Tu m'es amour et mots. Ces mots qui disent que j'étais île sous la mer, attente. Que tu m'as posée à la lumière.
Que ce voyage a commencé dans la pénombre, un soir quand, soudain, j'ai entendu ce tu murmurais et que j'ai desserré le poing.
J'entamais alors ma Lettre Infinie, dans ce pas de deux du désir de l'autre. Je me souviendrai jusqu'à ma fin, quand j'entamerai une nouvelle danse, atome en renaissance perpétuelle, de cette lame de fond quand, tout à coup, ma peau s'est faite attraction, quand je ramenais mon voile sur mon visage et que je posais mes yeux sur toi. Depuis ce regard n'a pas cessé.
Tu m'es comme cette glaise qu'un potier façonne à l'envie, faire, défaire. Je te tourne entre mes mains, je laisse, dans ma tête, mon pouce dessiner tes contours, je fais de toi un arrondi, une courbe où sensuellement je laisse traîner mes doigts. Je te sculpte, à chaque fois familier, à chaque fois neuf, à chaque fois effacer, recréer... Tu m'es infini amour mien.
Tu es belle chose qui m'est offerte.
Je t'écris sans fin... Il faut dire aux amour qu'on les aime. Il faut dire les mots de la paix, de la joie, du désir, du sexe, de la peau. Même un silence est mots... Il suffit juste de l'entendre.
Tu es vie d'ailleurs. Mais tu es venu vers moi, l'espace d'un amour étrange.
Alors je me dessine une vie, un autre monde. J'y suis bien. Je t'offre même un bébé dans ce monde. Je le porte ce ventre vie. Un seul regret, puissant, ne pas pouvoir avoir un enfant de toi, un enfant à déposer en tes yeux, en tes bras, en ton coeur. Un enfant à qui j'aurais raconté qu'un jour j'ai rencontré mon atome, qu'il était un homme magnifique, un homme tendresse, un homme si fort qu'il en était fragile, un homme souffrances et blessures de l'âme et du corps, un homme qui était un bel oiseau, un homme de l'horizon, des vents, de la liberté, du sel, de l'eau, du ciel et des étoiles... Un homme qui s'était abandonné à mon amour, un homme que j'ai porté comme un collier, que j'étais plénitude près de lui. Qu'il m'a même offert et permis du talent car il a cru en moi.
Que j'ai écrit à cet homme pour qu'il ne s'oublie pas, pour qu'il tienne bon, pour que ses rêves ne soient pas morts, pour lui dire qu'il peut tout, qu'il a une vie devant lui, une vie de balades à empoigner le ciel et la mer. Que j'ai aimé cet homme qui m'a offert une Constellation pour que je le vive quand tout sera douloureux et absence. Qu'il a déposé des étoiles dans ma mémoire pour y pleurer et l'aimer et lui dire qu'il est homme de toutes mes vies, le premier, le dernier, mon immensité et ma respiration. Que je m'étais abandonnée à lui, totalement, qu'il aurait pu m'emporter au bout de l'horizon, que je n'ai jamais eu peur avec lui. Il fut, tu es, mon magicien et ma merveille.
Que je lui ai fait l'amour à cet homme, que je lui ai dit qu'il fut mon premier, ma magie.
Je lui aurais raconté ta voix, tes rires, ta bouche, ta gentillesse, tous ces trucs que tu sais faire.
Oui, je lui aurais dit tes mains, parce que tu m'as recollée patiemment, morceau par morceau, amoureusement.
Je t'aime mon amant amour, ma force, mon rocher, mon océan.

MMD


Papillon...













Attraper ton rire
le déposer à mes doigts oiseaux
le chatouiller au creux de mon cou
le balader au long de mes lèvres

Une voix rend l'obscurité à la lumière

Et une vague danse en moi

Enfermer un soupir
là, au coin de mes paupières,
mes yeux deviennent tes yeux
frissons
tu ris, je vole

Mots d'amour d'une chanson naïve

Une courbe appelle ma main
j'ai le bonheur voyageur
délié, pli, détours
une senteur
tu ris, je deviens ciel

Écrire l'aimé et tous les désirs
m'endormir en ton épaule
j'y ai inscris mon nom

l'aimé et l'amour

Tu ris, mes doigts s'envolent
une aile déchire un nuage
j'entends tout, le soyeux d'une caresse,
le bruissement d'un pas
la ronde du rire d'une enfant
je t'aime

Un instant s'est arrêté
je te regarde
je suis femme debout

Fermer les yeux
un papillon habite mon ventre

A ton oreille ma langue raconte
aimé, aimé, aimé

Tu ris, ma nuque ploie
j'ouvre mes bras
et tu deviens mémoire

Referme les mains sur moi

Une femme tutoie le monde
amante
amour et désir
aimé
tu...

Mariem mint DERWICH

(Artiste Ryan Hewett)


vendredi 5 mai 2017

Tu dis " J'aime t'entendre rire"...
Je dis " J'aime ce rire, j'aime rire avec toi".
J'aime cette joie profonde et si simple, rire avec toi. Ma joie et ma paix. Juste être là, avoir dit enfin, avoir osé, évacuer ma peur de la parole et te vivre, nous vivre, en ce bonheur qui met des étincelles en moi.
Je ris et je le sens ce rire. Il est comme une vague. Je suis bien avec toi dans mes parages, à la limite de ma peau, à la limite de ce qui te fait, ce qui me touche tant.
Les mois ont passé et tu m'es toujours autant magie et joie. Je ne sais pas l'exprimer parfois, encore engluée que je suis dans mes stratégies de survie héritées de ma vie d'avant.
Les mois ont passé mon homme et je suis là, à t'aimer encore et encore, à devenir lumière sous tes yeux.
Les mois ont passé et je te découvre toujours, permanences de toi et petites choses qui te brodent : cet amour aux autres, cette force, ce calme, cette expression qui fait de tes yeux ma mer, tes mains qui dessinent mes mondes, tes rires, tes agacements parfois, cette expression de ta bouche qui me rend enfant heureuse et femme bonheur et désirs...
Et je me liquéfie toujours face à toi.
Les mois passent et je te porte, ma belle belle histoire. Mon inachevé et ma passion, mon bel amour.
Je te connais par coeur tu sais. Je suis ultra sensible à tout de toi.
Je ne connaissais pas ce bouleversement total, cette ré écriture de soi qu'est le sentiment d'amour.
Je le vis maintenant. Et j'en suis autre. Tu me fais, amour mien. Tu me fais.
Je refuse de regarder plus loin que demain. Je ne veux que t'aimer et te dire, te dire toutes ces choses que je t'ai dites tout au long de ma vie, quand tu étais encore si loin mais que tu as empêché que je m'en aille vraiment, que je saute de la falaise. Je t'ai tellement parlé tu sais.
Et je continue ces mots. Tu ne sauras jamais combien j'ai failli m'effacer complètement à mon arrivée ici, combien je me suis accrochée à ta main qui avait prise la mienne, combien j'ai remonté pallier par pallier à chaque fois que je sentais ta présence. Tu ne sauras jamais la souffrance et la sensation de n'être plus rien, cette urgence à partir enfin. Tu ne sauras jamais combien même un petit message sur le téléphone a éloigné le néant. Tu ne sauras jamais... Mais tu dois ne jamais oublier que tu m'as sauvée. Parce que c'est toi et que tu as tout cet amour en toi, toute cette tendresse, toutes ces choses fragiles qui sont toi... Et que ton "Je t'aime" m'a murmuré qu'il me fallait m'accrocher dans ce monde où je ne me sentais qu'en transit de moi, que je vivais tout comme dédoublée. Tu as pris soin de moi à ce moment là. Tu as été là. Tu m'as tirée de l'obscurité.
Tu as pris soin de moi. J'ai eu tes bras et ton corps et ton odeur, et ta bouche et tes mots chuchotés pour refuge. Je t'aime pour tout ceci. Et je rêve de toi. De toi... J'attends que tes bras se ré ouvrent. Que tu poses tes mains sur mes hanches.... Et je redeviens femme moiteur, femme amoureuse et désirs...
 Laisse ma tête au creux de ton épaule. J'y suis si bien. Pense à moi.
Je t'écris de ce bureau qui m'est miracle de toi et cadeau immense. Je t'écris pour que mes mains orphelines de ta peau te touchent, t'effleurent, qu'elles te racontent que je t'aime, que tu es mon homme bien, mon homme confiance, mon amour. Et que même si les mots d'amour semblent naïfs je n'ai qu'eux.
Je t'aime parce que tu es homme à aimer. Et je t'aime, comme mien, comme coeur, comme naissance.
Pense à moi, là bas. Pense à moi qui fais de toi mon univers.
Je t'aime.
Merci de me rendre heureuse. Merci pour toi, mon espérance et mon homme rêvé. Merci d'être dans ma vie. Merci pour tout.
Pense à moi. J'ai besoin de toi. Ceci est ma faiblesse et ma fierté. Ma fierté.
Je t'aime.

MMD

mardi 2 mai 2017

Toujours cette sensation d'allers retours permanents en moi, entre ma raison et ma passion. Percuter tous mes bords... Et toi en centre de tout.
Quand la raison me parle, je n'entends que mon coeur. Pourrais-je vivre sans coeur? Pourrais-je vivre sans toi en Lettre Infinie? Pourrais-je respirer? Pourrais-je voir et sentir?
Toi en centre de tout, de mes vies devenues cet espace que tu habites.
Ne rien avoir, tout posséder quand même. Rien et tout. Moments beaux et fragiles. Si fragiles.
Je possède le regard que tu as posé sur moi, celui qui est là quand je ferme les yeux, ces moments intenses où tes yeux accrochaient mes yeux et que le monde s'effaçait autour pour renaître en moi et sur ma peau.
Il est à moi ce regard, tu ne pourras jamais me l'enlever. Comme mes mots sont à toi.
Je suis là, à une frontière où je ne parle pas, où j'attends. J'y ai mis de la musique pour la couleur et pour que le temps soit moins pointu.
Je suis là. Je serai toujours là pour toi, quand rien n'ira dans ta vie ( et tu auras de ces moments désespoir), quand tu auras besoin de savoir qu'une femme t'aime tellement qu'elle s'est effacée au reste des choses pour être ton refuge, ton coeur, des bras, une présence...
Je t'aime. Je suis bien dans cet amour , malgré les manques.
Parfois je te les dis ces manques, ma faim d'amour. Parfois je les tais. Parfois je les vis.
Et, parfois, j'ai ce petit geste qui m'apaise, cette petite urgence de moi qui me rend si heureuse.
Je t'aime mon homme de l'horizon, mon homme tout simplement, mon amour de ma vie.
Je suis assise à ce bureau, dans la musique de nous. Je te rêve. Je te pense. Je te sens. Je t'écris.
Je t'aime.

MMD

lundi 1 mai 2017

Le secret chuchoté...













Dans un mot murmuré au creux de ta paume
j'ai déposé ton nom, ce nom qui ne se dit qu'au fond de moi
là où tout est eau, tout est sommeil, tout est regard

Ce petit nom que j'ai promené sur ta peau
à ta nuque, à tes cuisses, à ton cou, à tes paupières
mes doigts faits calame et plume

Dans le creux de cette paume j'ai dessiné ce petit nom
irisé de ma salive, douceur de ma bouche
ligne de vie, ligne de mort

Je porte ce petit nom des sables, vertige d'une dune
un grain sur mes yeux, odeurs, tournoiements
une perle s'est faite marine

Ce petit nom que je chuchote au long des secondes
je le poserai à tes lèvres
au dernier de tes souffles
au début de ton nouveau voyage
quand tu repartiras atome tournoyant

Il faut un secret à l'amour et au désir
il le faut
pour que l'aimé, pour que l'amant, pour que ma vie
ne soient que cette poésie perpétuelle
pour qu'une aimée, pour qu'une amante, pour que ta vie
deviennent livre des heures, livres des plaisirs, livre des confins

Ce petit nom, ce petit nom si chaud,
je l'allonge à tes cils
je m'endors en lui
tu es devenu ma langue des profondeurs
mon alphabet et mon arrondi

Petit nom, petit nom, va effleurer l'homme des merveilles
dis lui qu'en mes bras il est
qu'une amoureuse danse le monde
dis lui que l'amour n'est qu'un atome devenu désir et infini
dis lui qu'une fin de terre n'est qu'un nouvel horizon
dis lui qu'il est mon Alif et toutes les lettres
toutes mes langues
et le frisson au creux de mes reins

Dis lui, à l'aimé, à l'amant, à l'amour, à l'homme mien

Dis lui Aime et ne reviens pas des terres lointaines

Mariem mint DERWICH

(Artiste Amy SOW)

ADONIS :"
"...Ouvre tes bras
j'aime voir comment tremble entre eux ma mémoire..."