dimanche 17 septembre 2017

Mon amour, mon amour.
Le poème non chanté de Léo Ferré qui nous dit, qui nous raconte, qui nous parle...
Comme si c'était nos mots, nos mots à l'autre, notre manque de l'autre, nos silences, nos absences et tout ce qui viendra et tout ce qui est aussi.
Te lire tout à l'heure et, comme à chaque fois, cette sensation de bonheur, presqu'enfantin mais tellement plein, tellement chaud. Petits mots d'amour qui redonne leur élasticité à mes heures.
Les mois passent et je tiens toujours tes doigts et tes yeux. Je n'ai qu'eux. Ils sont moi sans être moi. Ils sont toi qui m'habites. Je t'aime. Peut-être trouves tu cette constance de mon amour pour toi étrange... Pas moi. Pas moi. Je t'ai reçu en miracle, en cadeau, en étoile, en perle, en arrondis en moi. 
Je suis toujours dans cette chambre à ouvrir mon poing et à écouter ta poitrine en caisse de résonance et à pleurer doucement et à tomber en toi, à accepter de tomber en toi ; comme un vertige, une barrière qui cède. Je t'écoute te raconter, esquisser tes rêves brisés, tes peurs, tes fragilités. Je tombe amoureuse, en amour, violemment. Je te reconnais comme homme mien.
Je reconnais ton odeur, la douceur de ta peau, la force de tes mains, la chaleur de ta bouche, les pleins et  les creux de ton corps.
Je suis là bas et j'entame mon chemin d'émerveillement.
Je t'aime. Et j'aime t'aimer. Et j'aime être tienne. Je t'aime et j'aime ton amour de moi, malgré toute cette distance.
Je sais que je t'habite aussi et que je suis là, en tes pensées, parfois proche, parfois lointaine mais que je suis là, dans ton coeur, la seule place qui compte, le seul lieu de vie.
Aimer, aimer, aimer. Je t'aime.
Nous ne serons plus jamais comme avant. Plus jamais. 
Tu me manques coeur mien, homme mien, âme mienne, belle belle si belle histoire mienne.
Je t'aime. Et je suis vivante de toi, par toi. Je suis la femme la plus heureuse de la terre, la plus chanceuse : je t'ai rencontré toi mon atome, je t'ai rencontré toi l'homme bien, l'homme qui me donne des rêves d'abandons à ton épaule, des désirs de repos, des balades de paix, des lumières des corps et du plaisir. L'homme avec qui je peux enfin parler, l'homme avec qui je ne m'ennuie jamais, l'homme qui m'a écoutée et entendue et qui m'a offert une Lettre Infinie, l'homme dont l'intelligence me plait... Pour la première fois de ma vie je ne m'ennuie pas avec un homme et un homme ne m'ennuie pas...
Je t'aime.
N'oublie jamais qu'un horizon nous attend. Il viendra. Nous y serons. Tiens bon et moi je tiendrai.
Et je tiendrai pour que toi tu tiennes. Je ne t'abandonnerai pas. Je suis là. 
Je t'aime mon tendre, mon si beau, mon si fort, mon si sexy, mon si érotique, mon si musicien... Je t'aime.

MMD






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