lundi 28 août 2017

Voeu...

Variations sur Chopin pour que ton regard devienne mon écriture, pour que mes mots deviennent ta langue, ta parole, ton coeur.
Et pour que je te pense, pour qu'une absence se rêve présence.
Cette nuit encore j'étais là-bas, allongée sur une dune. À l'Est un orage éclairait le ciel mais au dessus de moi des étoiles rendaient la nuit à sa profondeur et au rêve. Comme une gosse j'ai fermé les yeux et fait un voeu. J'ai soufflé doucement dessus pour qu'il aille effleurer ton sommeil... ma main à peine posée sur ta peau et te dire...
Je t'aime.
Tant d'amour à faire, en ces mots, en cette Lettre infinie. Tant d'amour à offrir à l'autre pour qu'il se souvienne qu'il est vivant. Tant d'amour en moi et mes mains repliées sur ta présence et sur le manque.
Je t'aime. Tu me lis, je te vois, je te ressens. Tu me lis. Nous sommes à nouveau deux. Instant précieux qui est ce pont entre nos deux solitudes, solitudes de l'âme.
Tu me lis, je te ressens amour mien. Il faut un silence aux mots et une musique pour les yeux. Tu me lis, langage intime, et je t'aime.  Tu me lis et je touche les émotions qui font de ton visage une carte de mes mondes. Je t'aime. Tu me lis, je te lis. Et nous repartons là bas, dans notre lointain.
Je t'attends.
Je t'aime et je suis debout parce que je t'ai dit " je t'attendrai, je t'attendrai".
Oh mon homme... Mon unique, mon bel amour...
Tu me lis et je te regarde, je regarde tes yeux se faire brumes. Tu as la tête penchée un peu, je vois ta nuque, l'attache des épaules... Tu me lis, je te regarde. Je te connais par coeur, chaque expression, chaque émotion mais, pourtant, je te regarde encore et encore. À la fin de ce pas de deux que sont mes mots de toi, pour toi, tu relèveras la tête et tu attraperas mes yeux en ton regard et alors mon coeur chavirera. Je t'aime en ces gestes de toi qui disent qui tu es, mon fragile, mon sensible, mon doux, mon amour.
Je t'aime.
Alors cette nuit je t'ai envoyé ce voeu amoureux pour que tu l'enfouisses en toi, là où je suis, là où je danse, là où j'écris, je t'écris, là où je t'aime.
À te vivre, je me vis. À t'écrire je te porte en moi. À t'aimer j'ouvre le monde. À t'attendre je rends l'espérance réalité.
Je t'aime homme mien. Je t'aime.
Je t'aime et je t'attendrai le temps qu'il faudra, parce que c'est inscrit dans nos histoires, dans nos aubes, dans nos amours, dans nos rêves. Je t'aime mon homme à aimer, mon homme si beau, mon homme qui me bouleverse toujours...
Je t'aime. Tu es mon homme de cette vie, le premier jour du temps qui me reste, ma perle, mon amoureux. Je te manque. Tu me manques.
Lis... et souviens toi de ce qui attend au bout de l'attente. Je t'attends homme mien. Je t'aime.
Ma vie...

MMD




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