dimanche 20 août 2017

Je t'aime.

Schubert encore et encore parce que je t'entends en ces notes. Je ne sais pas pourquoi... Peut-être parce que tu es ce mélange de douceur, de fragilité, de force, de beauté du coeur... Peut-être parce que tu me poses des frissons sur la peau comme quand j'écoute Schubert. Peut-être, aussi, parce que c'est un musique à écouter à la nuit quand je repars dans ma mémoire de toi.
Et aussi parce que quand je pense à toi j'entends un piano et une musique qui touche l'âme et que tu as cette sensibilité à la musique qui fait partie de mon amour pour toi.
Peu importe. Ce qui compte c'est ce temps qui s'arrête, qui se fait immobile pour un instant, celui où je te rejoins, dans cette lecture que tu fais maintenant et qui est espace de notre île.
Je suis vos balades et je suis là, malgré tout. Je vous effleure des doigts et j'ai comme le coeur qui grandit, grandit, grandit à en perdre des battements.
Je t'aime. Je te tendresse, je te couleurs...
Je ne t'idéalise pas. Je te vis tel que tu es, mélange de courage et de peurs, mélange de présences et de fuites, homme à ma hauteur et non pas homme qui me regarde de sa hauteur.
Je t'aime avec tes imperfections et tes perfections. Sinon ce ne serait pas aimer que de ne choisir en toi que ce qui me plaît.
Je t'aime avec tes silences même s'ils sont parfois difficiles à supporter pour moi qui suis seule, sans une vie et une famille pour m'entourer.
Je suis comme une adolescente, cramponnée à mon téléphone, à guetter un mot. Je sais que tu penses à moi. Je le sais. Cela n'empêche pas le manque. Je ne m'y ferai jamais à ces silences qui peuvent durer des jours. Je n'y peux rien. Ils font partie de notre histoire. Je les hais et je les aime en même temps.
Je t'aime.
Alors Schubert pour m'allonger en toi, en ta voix qui vibre en moi et faire comme si tu étais là... Et tu es là. Il fait nuit. Tu me raccompagnes chez moi et tes doigts prennent les miens et tu murmures " Je suis bien avec toi"... Et tout s'illumine en moi. Je deviens paix, profondeur. Le monde s'enferme en nos doigts qui se font l'amour pendant que tu conduis. Je ne suis rien d'autre qu'une femme amoureuse de son homme. Rien ne compte, plus rien. Et il y a la musique que tu mets, nos musiques... Il n'y a plus que toi que je regarde, regarde à me brûler les yeux, à me brûler le coeur.
Je t'aime. Tu es cet homme qui me rend à ma part femelle : juste envie de poser ma tête sur ton épaule, de me laisser guider, de te faire confiance, de me laisser porter par toi. Femelle...
Femelle, femme, douceur... Je t'aime pour ça aussi, pour m'offrir à moi, refaire surgir la femme qui tient la main de son homme et qui le regarde.
Je t'ai tellement écouté, tellement regardé. J'ai découvert un homme sensible, aimant les livres, la musique, un homme qui sait faire plein de choses de ses mains, un homme qui sait repousser les peurs de l'autre, qui me rassure... Tu sais faire tant de choses et, pourtant tu es là, oiseau prisonnier.
Mais tu es libre avec moi, libre. Libre parce que je t'aime. Parce que tu es ma merveille d'homme, mon amour. Libre... Tu es ma vie, mon autre continent. Et je donnerais ma vie pour toi, pour eux, pour nous. Parce que je n'ai pas choisi de tomber en toi, de me perdre en toi. Et que j'aime ma servitude d'amour pour toi. Elle m'est tout.
Je n'ai pas choisi de t'aimer. D'ailleurs nous nous connaissions bien avant de nous percuter. Nous étions alors occupés à jouer les rôles que l'on attendait de nous et j'étais perdue dans mes destructions de moi. Nous n'avons pas eu de coup de foudre.
Mais ce soir là, ce jour là, ce jour où tout a basculé et que tu as décidé de rester, quelque chose s'est déchiré.
je n'ai pas choisi de t'aimer. Mais j'ai décidé de t'accepter en tant que mon atome et moi atome tien.
Je n'ai pas choisi de t'aimer. Je t'aime. C'est tout.
Parle moi parfois, même sous forme de petits mots messages. L'absence est dure.
Prends soin de toi amour mien. Je t'aime. Tu me manques.
Je t'aime homme mien, mon éternel...

MMD




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