jeudi 24 août 2017

" Eta nik xoria nuen maite", " Et moi c'est l'oiseau que j'aimais"... que j'aime. Que j'aime, sans n'y pouvoir rien, sans pouvoir décider de "tuer" cet amour. J'ai bien tenté de le faire, de te désapprendre, non pas de te "désaimer", mais de te désapprendre pour que tu puisses t'en aller loin de moi et que j'accepte ton départ et tous les départs à venir. Je t'aime. Je ne t'ai pas "désappris" et je reste là avec tout cet amour pour toi qui vibre en moi et qui fait ma vie.
Je t'aime. Des hommes ont traversé ma vie. Mais il n'y a qu'un seul homme à sa vie, de sa vie. Tu es celui-ci. Je n'y peux rien. Je n'y peux rien. Je t'aime, ceci est ma lumière et mon obscurité.
Je t'aime. Je ne sais pas si tu m'attendras. Si tu auras toujours cet élan vers moi dans les années qui viennent. Mais je sais que moi je t'attendrai. Et que je t'aimerai tout au long de ces temps qui arrivent. Je ne sais pas faire autre chose que t'aimer et te le dire, pour que tu entendes ma voix par delà les kilomètres, pour que tu m'entendes tellement fort que tu ne puisses clore ta mémoire et m'en chasser. Je t'aime. Je n'ai que mes mots pour seule présence. Je n'ai pas cette force, cette puissance que provoquerait une attraction purement sexuelle par exemple. Je n'ai pas cette magie que dégage une femme belle et sexy. Je n'ai que mes mots. Ils sont moi. Ils sont ma façon de me déposer en tes mains et en ton coeur. Ils sont mon regard et mon âme, ce que je suis, simplement.
Tu me manques. Moins physiquement que par ta présence, là, en des mots de toi...
Mon écriture a pris de l'ampleur quand tu étais là, que tu m'écrivais un peu, que tu m'envoyais ces petits messages qui mettaient mes journées en couleur.
Tes silences ont coupé mes mots. Je n'arrive pas, je n'y arrive pas amour mien. Je n'ai jamais aussi bien écrit et autant écrit qu'à chaque petit signe de toi.
Tu me dis " vole, vole"... Je ne vole plus. Je ne suis plus que cette Lettre Infinie. Je vole en amour mais à mes mots manque cette puissance que tu faisais naître en moi par tes présences. Même un " je t'aime" envoyé en message me rendait force et audaces.
Mes mots ne sont plus là. Ce n'est pas l'absence physique qui a endormi mon écriture, c'est l'absence tout court.
Depuis notre première fois, depuis cet instant où mon monde a basculé en toi, j'ai écrit ce roman. Il me suffisait tes présences non physiques.
Tes silences ont coupé mes mots. Je ne sais pas voler sans toi. Je ne peux pas voler sans toi. Non pas ce toi habitant physiquement mes espaces mais ce toi qui me rendait à moi-même, qui me disait que je pouvais, que je pouvais effacer ce manque de confiance en moi. Tu m'as rendue forte. Tu ne sauras jamais combien un message " tu me manques, je t'aime" m'ouvrait à mon écriture, me ramenait dans ce monde de mes mots de toi, de moi, de nous... Combien j'ai écrit mes plus belles pages après parfois un simple " Bonne nuit mon ange"... Combien cela m'a portée.
Je t'ai porté en mes mots. Tu me portais par ta présence ténue, un peu lointaine, un peu tremblante, parfois agacée, parfois affamée. Et j'écrivais, j'écrivais, libérée de moi, de toutes mes peurs et de mes blessures.
Je ne sais pas voler sans toi. Je ne sais pas. Tu as du être agacé souvent par ma demande répétée. Je n'arrivais pas, je n'osais pas te dire le pourquoi de cette dernière. Je n'osais pas te dire que sans tes mots, mots simples d'un homme amoureux, je n'arrivais pas à écrire. Je n'osais pas. Tu avais, et tu as, une autre vie, une vie où je n'étais pas, où je n'étais plus dans les derniers temps. Et mon écriture, miroir de toi, s'en allait petit à petit. Je n'ai pas osé. J'ai pleuré. J'ai voulu mourir. Mais je me suis tue car il me fallait te laisser partir même si je savais que tu allais, pour plusieurs raisons, m'écrire moins.
Mais il fallait que je te laisse partir.
Parfois, pour tenter de retrouver la lumière de mes mots, je relis tes anciens messages. Je les ai tous gardés. Alors je les relis.
Je ne sais pas voler sans tes petits mots. Je ne sais plus voler dans ce silence. Je ne sais plus voler.
Je t'aime.
Je t'aime homme mien, homme de ma vie.
Ne lâche pas ma main.
Je t'aime. Tu me manques. Je n'ai plus que ces mots de ce blog que je t'ai offert. Pas les autres. Les autres se sont noyés dans tes silences. Ne laisse pas tes peurs me noyer. Ne me laisse pas seule face à ta parole devenue silencieuse. Ne me laisse pas seule face à ce vide qu'est ton absence. Ne me laisse pas démunie, orpheline de mes mots. Ne me laisse pas seule enfermée dans mon silence de toi.
Je t'aime. Tu me manques, tu me manques, tu me manques tellement.
Ce soir, encore une fois, je suis allée avec des amis à l'extérieur de la ville boire un thé et je me suis allongée sur une dune et j'ai regardé le ciel et les étoiles et je t'ai parlé.
Je t'aime mon étoile. Je t'aime mon bel amour. Je t'aime homme mien.
Tu me manques à en crever...

MMD



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