mardi 29 août 2017

Amour mien

J'aime en toi ce que personne n'a jamais su écrire, ce que je ne sais pas écrire. Tu es ma part de mystère, ombre familière, mon autre. À chaque fois inventer une langue nouvelle, la poser en ton coeur puis l'effacer et recommencer...
Tu es ce que je ne suis pas et tout ce que je suis. Miroir... Je t'aime.
Tant de douceur en moi quand je te parle.
À toi mon amour. Pour toi. Rien que pour cet entre-deux dans lequel nous sommes. Juste une mémoire partagée, celle que tu m'as offerte, toutes ces pages qui font une rencontre et l'apprentissage de l'autre et la familiarité de l'autre et le besoin de l'autre.
Je me brode tous les possibles, je m'invente des moments musiques à écouter ensemble, des moments simples comme regarder un film toi et moi, aller au cinéma, des cafés partagés, un lieu où nous serions et qui nous raconterait, sans jamais que cela devienne prison et habitudes sclérosantes.
Je me dessine une mer, des balades, des lieux que tu m'offrirais comme un cadeau précieux, des phares, des fins de terre infinies, des chemins, des vents, des tempêtes, des mots nouveaux, des apaisements... et une maison qui serait ma dernière halte, mon dernier voyage vers toi avant le nouveau.
Je t'aime.
Tu me manques tant amour mien.
Comme à chaque fois que le manque de toi empêche de respirer je repars en toi, vers nous. Ce soir je me souviens de cette soirée où tu m'as fait la surprise de m'attendre dans un restaurant d'ici, complice d'un ami commun et mon coeur qui battait, qui battait... Je me souviens de cette autre soirée où je ne t'ai pas entendu rentrer chez nous et où tu m'as surprise sortant de la cuisine, et notre ami toujours là... Et toujours cette joie profonde, ce battement de coeur qui prenait le pas sur tout et moi qui devenais lumière.
J'ai toujours été touchée à chaque fois que je t'ai vu. À chaque fois... Touchée, bouleversée, émerveillée... Des mois après le début de ce Nous hors du commun je ressens toujours la même chaleur, la même profondeur, le même frisson... Je t'ai vu dans l'amour, je t'ai vu dans les gestes quotidiens, je t'ai vu dans la colère, je t'ai vu en train de dormir, je t'ai vu quand tu es dans ce creux dépressif qui rend tes nuits pénibles, je t'ai vu en train de conduire, je t'ai vu endormant un enfant contre toi, je t'ai vu rire, je t'ai vu pleurer.... tout ce qui te fait et, à chaque fois, cela m'a touchée.
Tu n'es pas banal mon amour, en tous cas pour moi. Tu n'es pas banal. Tu es ma lumière.
Je t'aime. Et j'aime t'aimer. Je suis heureuse et malheureuse mais c'est ma joie, mon bonheur. Mon homme à aimer. Mon homme, mon unique.
Mon merveilleux.
Et mes mots d'amour si pauvres, si pauvres, trop pauvres.
Je t'aime mon lointain.
Je te vis, je vous vis, en moi. Aime moi atome mien, continue à m'aimer et à penser à moi. L'absence n'est qu'une page. Je t'aime.
Et crois en nous comme moi j'y crois. Comme moi j'y crois.
De mes mots à tes yeux, Nous.
Je t'aime.

MMD




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