samedi 19 août 2017

À toi ma nuit qui dort là bas, à toi mes heures...
Te rejoindre par les mots... Et Erik Satie comme de la soie, une douceur... En cette dernière m'allonger pour t'écrire, enroulée dans ta voix, à me laisser aimer par elle.
Mon amour... Et moi la sentimentale, la fleur bleue qui ne cesse pas de te murmurer ce blog, qui te dit tous ces mots d'amour et du manque, ces mots de mes désirs de toi pour te sentir sous mes doigts...
Je t'aime.
J'ai relu tes mots de moi, ceux qui ouvrent l'autre Lettre Infinie, ces phrases si belles où tu as mis toute la force de ton amour pour moi. Toute ta sensibilité, toutes tes fragilités, ton humanité et ta douceur. Je t'aime. Ils sont à moi ces mots de ton coeur, ils sont tes mains, ils sont mon amour.
Nous nous reverrons. Crois. Crois en cela. Ne sommes-nous pas devenus un monde à nous deux? tu m'as dit le jour de ton départ, dans ta détresse, que les continents sont petits. Nous nous reverrons. Je t'attendrai. Tu sais que je reviendrai me poser sous tes yeux et tu auras alors ce regard intime qui me brûle, qui me bouleverse, ton regard âme, ton regard amoureux... Nous nous reverrons car je n'ai aucun sens sans toi, aucune texture, aucun élan... Même mes mots t'attendent.
Nous nous reverrons. Tu me manques mon bel amour.
Prends moi contre toi, dans l'espace de ton corps, dans ton odeur, en tes mains. Prends moi dans ta voix qui me murmure une histoire belle comme une étoile. Prends moi dans tes larmes. Prends moi dans l'absence et dans ta présence si forte pour moi, si forte que chaque fois que tu étais dans mes espaces, tout changeait pour moi, tout prenait un relief particulier...
Prends moi en ta bouche, en ton souffle. Prends moi et endors moi après l'amour, dans le silence d'une chambre.
Prends moi dans la douceur de notre dernier jour, de notre dernier moment, quand nous avons fait l'amour lentement, tendrement, juste l'amour entre un homme et une femme qui se disent au revoir, avec tout cet amour et cette peine et toute la tendresse et tous les désespoirs.
Prends moi en toi amour mien. Ne me laisse pas mourir en m'oubliant.
Je t'aime homme mien. Prends moi en tes yeux qui me lisent et qui me cherchent au travers des mots.
Prends moi comme moi je te prends en ces mots, ces mots qui t'appartiennent, qui te dessinent et qui me permettent mon chant amoureux...
Je t'aime.
Tu me manques amour mien, homme mien, coeur mien. Mais je sais que nous nous reverrons. Le monde m'appartient depuis nous. Et je te retrouverai au bout de n'importe quel monde. Et je t'attendrai là bas. Tu m'as offert une constellation et je l'ai posée en ciel de nuit sur notre île...
Je t'aime. Tu es mon bel amour, mon homme d'éternité, mon homme d'amour, mon homme mots et larmes, mon homme parfois chagrin, mon homme rires, mon homme silences beaux comme une respiration, mon homme blessures, mon homme fragile et mon homme fort aussi, si fort parfois, mon homme qui a pris soin de moi, mon homme qui m'aime dans sa mémoire et qui me porte dans son coeur, mon homme amant, mon homme qui fait de moi une bougie, une étincelle, des bulles, mon homme qui me donne des frissons... Tu es tout cela et tellement plus encore. Tu es mon bonheur. Tu es mon amour.
Tu es mon amour, mon chevalier, mon rêvé, mon aimé, ma tendresse...
Je t'aime. Tu me manques.
Prends moi et endors moi dans nos musiques et nos mots. Prends moi.
Je t'aime.
Tu vas lire mes mots, ma bouteille à la mer, demain et tu écouteras la musique et tu nous écouteras et tu auras cette brume qui traverse ton visage et tes yeux et tu rêveras les possibles, ceux qui viendront après cet impossible imposé par une femme violences et blessures et cruauté et inapte à l'amour, à la tendresse, à l'empathie. Je serai là. Je suis là. Tu es là.
Nous existe, est, dans toute la beauté et la douleur d'une histoire pas comme les autres... Je t'aime mon familier, homme mien, si mien...
Je vous aime. Je t'aime.
Mon amour.
Je te amour...

MMD





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