mercredi 30 août 2017

T'inspirer, t'expirer... Faire de toi ce murmure qui accompagne mes heures, cette houle calme, sensuelle, apaisée, juste comme des doigts qui effleureraient sans rien exiger.
Te rendre à la musique et nous respirer notes.
Une autre voix pour ce bateau qui accompagne tes rêves, pour qu'une nuit, demain, tu noues les vents à cette musique, pour que ma main soit là...
Pour toi amour mien ces instants vagues, odeurs mouillées.
Je te regarde écouter.
Je t'aime.
Je te regarde. Maintenant nous sommes en voiture. Tu tournes la tête vers moi. Je vois, je perçois ce mouvement au ralenti et mes yeux t'aiment et te déposent en moi. Tu tournes la tête vers moi. Une musique de nous danse doucement dans l'habitacle. Tu me regardes et je deviens liquide. Tu es mon Océan et mon infini.
T'inspirer, t'expirer et redevenir ma main que tes doigts prennent... Le monde nous appartient. Je suis neuve, comme lavée de toutes les horreurs, tableau à redessiner. Ton amour pour moi me ramène en couleurs, en lumineuse, en femme. Je pense alors " Tu es mon premier, tu es mon dernier". Et je regarde ton profil. Je suis bien, arrondie. Je t'aime.
Je t'aime.
Mon amour, seul mot qui soit... Mon amour. Amour. Aimer. Être aimé. S'offrir et offrir.
Et toi comme mon ciel, mot d'amour perpétuel.
Je t'aime.
Je me replie dans un geste de toi. Je te pense. Je te vis. Je t'aime. J'efface le temps pour ré écrire un homme et une femme face à face et les petits bonheurs naïfs, les petits mots de ceux qui s'aiment, la légèreté, le bonheur, le sentiment presqu'enfantin que nous sommes dans le sucré, dans ce qui est...
Je t'aime et tu me manques. Ce serait mentir de dire le contraire. Mais le manque est aussi vie. Tant que tu me manqueras je serai là et tu seras là.
Je t'aime.
Tu m'as offert une identité : femme tienne. Femme qui est une de tes vies, femme qui est allongée en ton coeur, " l'endroit le plus important" de toi comme tu me l'as dit avant ton départ. Femme tienne et fière et heureuse de l'être. Tu es un miracle pour cette femme là...
Je t'aime.
Je suis assise à ce bureau dont tu as fait notre monde. Il fait presque doux. Il n'y a que cette musique, le chant des oiseaux, un chat qui dort devant moi, allongé ( il n'est jamais loin de moi ce chat qui est nôtre et qui t'a attendu des soirées entières ), une tête en terre qui me murmure une belle histoire, une statuette de cavaliers qui chuchotent le geste d'amour que tu as eu pour moi là bas... Et toi, et moi... Dans un instant tu vas entrer chez nous et je pourrais fermer la porte au monde extérieur et m'envoler dans la Lettre Infinie...
Je t'aime.

MMD




mardi 29 août 2017

Amour mien

J'aime en toi ce que personne n'a jamais su écrire, ce que je ne sais pas écrire. Tu es ma part de mystère, ombre familière, mon autre. À chaque fois inventer une langue nouvelle, la poser en ton coeur puis l'effacer et recommencer...
Tu es ce que je ne suis pas et tout ce que je suis. Miroir... Je t'aime.
Tant de douceur en moi quand je te parle.
À toi mon amour. Pour toi. Rien que pour cet entre-deux dans lequel nous sommes. Juste une mémoire partagée, celle que tu m'as offerte, toutes ces pages qui font une rencontre et l'apprentissage de l'autre et la familiarité de l'autre et le besoin de l'autre.
Je me brode tous les possibles, je m'invente des moments musiques à écouter ensemble, des moments simples comme regarder un film toi et moi, aller au cinéma, des cafés partagés, un lieu où nous serions et qui nous raconterait, sans jamais que cela devienne prison et habitudes sclérosantes.
Je me dessine une mer, des balades, des lieux que tu m'offrirais comme un cadeau précieux, des phares, des fins de terre infinies, des chemins, des vents, des tempêtes, des mots nouveaux, des apaisements... et une maison qui serait ma dernière halte, mon dernier voyage vers toi avant le nouveau.
Je t'aime.
Tu me manques tant amour mien.
Comme à chaque fois que le manque de toi empêche de respirer je repars en toi, vers nous. Ce soir je me souviens de cette soirée où tu m'as fait la surprise de m'attendre dans un restaurant d'ici, complice d'un ami commun et mon coeur qui battait, qui battait... Je me souviens de cette autre soirée où je ne t'ai pas entendu rentrer chez nous et où tu m'as surprise sortant de la cuisine, et notre ami toujours là... Et toujours cette joie profonde, ce battement de coeur qui prenait le pas sur tout et moi qui devenais lumière.
J'ai toujours été touchée à chaque fois que je t'ai vu. À chaque fois... Touchée, bouleversée, émerveillée... Des mois après le début de ce Nous hors du commun je ressens toujours la même chaleur, la même profondeur, le même frisson... Je t'ai vu dans l'amour, je t'ai vu dans les gestes quotidiens, je t'ai vu dans la colère, je t'ai vu en train de dormir, je t'ai vu quand tu es dans ce creux dépressif qui rend tes nuits pénibles, je t'ai vu en train de conduire, je t'ai vu endormant un enfant contre toi, je t'ai vu rire, je t'ai vu pleurer.... tout ce qui te fait et, à chaque fois, cela m'a touchée.
Tu n'es pas banal mon amour, en tous cas pour moi. Tu n'es pas banal. Tu es ma lumière.
Je t'aime. Et j'aime t'aimer. Je suis heureuse et malheureuse mais c'est ma joie, mon bonheur. Mon homme à aimer. Mon homme, mon unique.
Mon merveilleux.
Et mes mots d'amour si pauvres, si pauvres, trop pauvres.
Je t'aime mon lointain.
Je te vis, je vous vis, en moi. Aime moi atome mien, continue à m'aimer et à penser à moi. L'absence n'est qu'une page. Je t'aime.
Et crois en nous comme moi j'y crois. Comme moi j'y crois.
De mes mots à tes yeux, Nous.
Je t'aime.

MMD




lundi 28 août 2017

Voeu...

Variations sur Chopin pour que ton regard devienne mon écriture, pour que mes mots deviennent ta langue, ta parole, ton coeur.
Et pour que je te pense, pour qu'une absence se rêve présence.
Cette nuit encore j'étais là-bas, allongée sur une dune. À l'Est un orage éclairait le ciel mais au dessus de moi des étoiles rendaient la nuit à sa profondeur et au rêve. Comme une gosse j'ai fermé les yeux et fait un voeu. J'ai soufflé doucement dessus pour qu'il aille effleurer ton sommeil... ma main à peine posée sur ta peau et te dire...
Je t'aime.
Tant d'amour à faire, en ces mots, en cette Lettre infinie. Tant d'amour à offrir à l'autre pour qu'il se souvienne qu'il est vivant. Tant d'amour en moi et mes mains repliées sur ta présence et sur le manque.
Je t'aime. Tu me lis, je te vois, je te ressens. Tu me lis. Nous sommes à nouveau deux. Instant précieux qui est ce pont entre nos deux solitudes, solitudes de l'âme.
Tu me lis, je te ressens amour mien. Il faut un silence aux mots et une musique pour les yeux. Tu me lis, langage intime, et je t'aime.  Tu me lis et je touche les émotions qui font de ton visage une carte de mes mondes. Je t'aime. Tu me lis, je te lis. Et nous repartons là bas, dans notre lointain.
Je t'attends.
Je t'aime et je suis debout parce que je t'ai dit " je t'attendrai, je t'attendrai".
Oh mon homme... Mon unique, mon bel amour...
Tu me lis et je te regarde, je regarde tes yeux se faire brumes. Tu as la tête penchée un peu, je vois ta nuque, l'attache des épaules... Tu me lis, je te regarde. Je te connais par coeur, chaque expression, chaque émotion mais, pourtant, je te regarde encore et encore. À la fin de ce pas de deux que sont mes mots de toi, pour toi, tu relèveras la tête et tu attraperas mes yeux en ton regard et alors mon coeur chavirera. Je t'aime en ces gestes de toi qui disent qui tu es, mon fragile, mon sensible, mon doux, mon amour.
Je t'aime.
Alors cette nuit je t'ai envoyé ce voeu amoureux pour que tu l'enfouisses en toi, là où je suis, là où je danse, là où j'écris, je t'écris, là où je t'aime.
À te vivre, je me vis. À t'écrire je te porte en moi. À t'aimer j'ouvre le monde. À t'attendre je rends l'espérance réalité.
Je t'aime homme mien. Je t'aime.
Je t'aime et je t'attendrai le temps qu'il faudra, parce que c'est inscrit dans nos histoires, dans nos aubes, dans nos amours, dans nos rêves. Je t'aime mon homme à aimer, mon homme si beau, mon homme qui me bouleverse toujours...
Je t'aime. Tu es mon homme de cette vie, le premier jour du temps qui me reste, ma perle, mon amoureux. Je te manque. Tu me manques.
Lis... et souviens toi de ce qui attend au bout de l'attente. Je t'attends homme mien. Je t'aime.
Ma vie...

MMD




samedi 26 août 2017

Je te Atomes...

Entendre ta voix et notre musique... Entendre ta voix et ces notes qui nous résument, qui nous racontent, qui disent ces liens entre nous, en nous... Entendre, t'entendre.
Et garder ta voix pour qu'elle m'accompagne, que je la ré écoute quand je suis ici, dans cet appartement qui murmure ta présence et dont les murs ont gardé ta mémoire.
La ré écouter et laisser les frissons devenir ma peau, comme cela a commencé dans la pénombre cette nuit première, quand j'écoutais ta voix et tes silences occuper lentement tous les espaces de moi. Quand je découvrais la magie de toi, de tes mains, de tes mots, de tes murmures et que je montais vers la lumière, femme, enfin femme, enfin heureuse, enfin libre de tourner, tourner et d'être aimée et d'aimer... Libre et chavirée en toi. Libre et femme. Femme recevant un homme des merveilles et tombant amoureuse et qui a déposé en lui une musique belle à pleurer, profonde, profonde, cette magie qui parle de nous, des atomes qui tournoient dans l'infini, de cet infiniment petit devenu immensité... Je t'aime.
Te l'offrir encore et encore cette musique pour ton regard qui devient soudain mer, eau, sensibilités...
Merci pour ta voix et pour ce geste de toi qui a partagé ce moment de nous quand tu étais avec lui. Une manière de parler de moi sans parler, de m'avoir dans cette magie.
Je t'aime.
Je suis incapable de te parler sans cette émotion première, qui me prend au ventre, à la gorge, à la voix. Incapable. Le jour où je n'aurai plus cette émotion si forte, si douce, je serai morte à nous.
Je ne peux te parler, t'écrire qu'avec cette naïveté tendre qui rend mon émotion de toi si belle.
Laisser aux autres la parole banale. Garder pour nous, pour toi, les mots de l'amour, les mots du manque, les mots du désir, les mots de la Lettre Infinie. Te garder en moi pour me bercer et rendre ma vie supportable. Je vis parce que tu vis. Je vis...
Sur l'entre île, dans ce supportable où tu es, où je suis, nous dépassons la banalité si fade des quotidiens, nous mettons en gestes et en musiques nos rêves et ce que nous sommes et je te regarde te déployer comme je t'ai regardé le faire tant de fois, toucher du bout des doigts une vie autre.
J'ai fait mon chemin, accompli mon destin et ma route, j'ai refermé la page d'une autre vie, partie, enfuie vers la lumière que je pressentais être là, à portée de mes mains. J'ai ouvert une nouvelle porte.
Je t'aime. J'ai entamé mon attente de toi la première fois où tu m'as vraiment parlée de toi quand nous étions assis sur ce canapé dans une demi obscurité. J'ai eu peur, tellement peur tu sais, ce soir là. Puis j'ai laissé ce bouleversement qui se faisait en moi décider. Et je t'ai embrassé. Et je suis devenue lumières...
Sous tes mains, dans ma chambre, je n'ai pas joué, j'ai ôté le masque et j'ai entendu la musique que tu faisais naître en mon ventre, en ma peau, en ma tête... Devenue comme ce plancton lumineux dans les vagues les soirs d'hivernage ici, bulle de lumière, bulle de plaisir, bulle neuve, découvrant tout...
Houle...
Ce soir là, cette nuit qui fut la première, tu m'as dit, regardant mon visage dans le plaisir " Tu es belle". Tu m'as dessinée belle par ton corps, tu m'as dessinée belle par tes murmures, tu m'as dessinée belle quand j'ai regardé ton visage dans l'amour, quand j'ai goûté pour la première fois le goût de ta peau, la douceur de ton corps, l'arrondi d'une épaule, le ressenti d'une bouche qui m'ouvrait. Et, surtout, le plus important, tu m'as dessinée belle en ta parole et en ton regard...
Je t'aime. Tu me manques.
Tu me manques. Mais j'ai ta voix et tes mots d'amour pour me bercer dans mon lit, pour t'aimer.
Je t'aime.
Ce soir, dans ma mémoire, il y a un homme dans mes bras, un homme qui me dit " aime moi, regarde moi, aime moi, aime moi", un homme qui vient poser ses peurs, ses tristesses, ses blessures en mes bras et que je berce doucement en moi pour qu'il renaisse à lui.  Un homme dont j'effleure le visage pour qu'il entende, au bout de mes doigts, combien il est beau et combien il est lumineux. Un homme qui vient de m'offrir ce qu'il a de plus beau en lui, de plus fort : sa fragilité. Et ses forces aussi. Et ses allers retours permanents entre abandons de lui et luttes quotidiennes. Et je le berce cet homme. Je lui offre une femme qui pose sa tête contre son épaule et qui l'aime. Je lui offre une femme qui devient douceur à son contact. Je lui offre une femme qui dépose doucement sa bouche dans son cou et qui le dessine homme à aimer, homme bon, homme bien, homme sien. Je lui offre, à cet homme qui a ouvert mes mains pour s'y broder, une femme qui le reconnaît pour ce qu'il est, qui le suivra au bout du monde, de tous les mondes, parce qu'elle n'a pas peur prés de lui, parce qu'elle n'a pas peur. Il a effacé la nuit et lui a offert une naissance et des étoiles.
Je t'aime. Je t'aimerai. Ma vie...
Cette nuit je vais m'enrouler dans ta voix et la musique. Et tu viendras en mon sommeil, avec tes murmures et tout ce qui danse en toi et que tu n'as pas appris à laisser sortir, tout occupé à tenir dans une vie où la parole est plate, si plate, sans harmonies, sans vérités profondes, sans musiques... Moi j'ai ce qui est en toi et ce que tu aimerais vivre et ce que tu vivras, je te le promets. Je suis ceci. Dans ton autre vie tu n'es que les autres.
Ce que l'on attend de toi, ce que l'on exige de toi sans jamais t'entendre...
Avec moi tu oses... Même si je ne suis pas là, tu oses, dans l'entre-île qui t'attend...
Je t'aime. Tu me manques. Tu me manques amour mien.
Et, ce soir, j'ai le corps en désirs...
Je t'aime homme mien, amour...
Je te atomes, je te amour, je te tienne, je te toi, je te odeurs, je te moiteurs, je te douceur, je te respiration, je te plaisir, je te mouillé, je te salé, je te sucré, je te mots, je te désirs, je te dessin, je te larme, je te Lettre Infinie, je te mien...
Tu as illuminé ma journée et tous mes souffles.
Je t'aime et je t'attendrai. Éternité...

MMD





jeudi 24 août 2017

" Eta nik xoria nuen maite", " Et moi c'est l'oiseau que j'aimais"... que j'aime. Que j'aime, sans n'y pouvoir rien, sans pouvoir décider de "tuer" cet amour. J'ai bien tenté de le faire, de te désapprendre, non pas de te "désaimer", mais de te désapprendre pour que tu puisses t'en aller loin de moi et que j'accepte ton départ et tous les départs à venir. Je t'aime. Je ne t'ai pas "désappris" et je reste là avec tout cet amour pour toi qui vibre en moi et qui fait ma vie.
Je t'aime. Des hommes ont traversé ma vie. Mais il n'y a qu'un seul homme à sa vie, de sa vie. Tu es celui-ci. Je n'y peux rien. Je n'y peux rien. Je t'aime, ceci est ma lumière et mon obscurité.
Je t'aime. Je ne sais pas si tu m'attendras. Si tu auras toujours cet élan vers moi dans les années qui viennent. Mais je sais que moi je t'attendrai. Et que je t'aimerai tout au long de ces temps qui arrivent. Je ne sais pas faire autre chose que t'aimer et te le dire, pour que tu entendes ma voix par delà les kilomètres, pour que tu m'entendes tellement fort que tu ne puisses clore ta mémoire et m'en chasser. Je t'aime. Je n'ai que mes mots pour seule présence. Je n'ai pas cette force, cette puissance que provoquerait une attraction purement sexuelle par exemple. Je n'ai pas cette magie que dégage une femme belle et sexy. Je n'ai que mes mots. Ils sont moi. Ils sont ma façon de me déposer en tes mains et en ton coeur. Ils sont mon regard et mon âme, ce que je suis, simplement.
Tu me manques. Moins physiquement que par ta présence, là, en des mots de toi...
Mon écriture a pris de l'ampleur quand tu étais là, que tu m'écrivais un peu, que tu m'envoyais ces petits messages qui mettaient mes journées en couleur.
Tes silences ont coupé mes mots. Je n'arrive pas, je n'y arrive pas amour mien. Je n'ai jamais aussi bien écrit et autant écrit qu'à chaque petit signe de toi.
Tu me dis " vole, vole"... Je ne vole plus. Je ne suis plus que cette Lettre Infinie. Je vole en amour mais à mes mots manque cette puissance que tu faisais naître en moi par tes présences. Même un " je t'aime" envoyé en message me rendait force et audaces.
Mes mots ne sont plus là. Ce n'est pas l'absence physique qui a endormi mon écriture, c'est l'absence tout court.
Depuis notre première fois, depuis cet instant où mon monde a basculé en toi, j'ai écrit ce roman. Il me suffisait tes présences non physiques.
Tes silences ont coupé mes mots. Je ne sais pas voler sans toi. Je ne peux pas voler sans toi. Non pas ce toi habitant physiquement mes espaces mais ce toi qui me rendait à moi-même, qui me disait que je pouvais, que je pouvais effacer ce manque de confiance en moi. Tu m'as rendue forte. Tu ne sauras jamais combien un message " tu me manques, je t'aime" m'ouvrait à mon écriture, me ramenait dans ce monde de mes mots de toi, de moi, de nous... Combien j'ai écrit mes plus belles pages après parfois un simple " Bonne nuit mon ange"... Combien cela m'a portée.
Je t'ai porté en mes mots. Tu me portais par ta présence ténue, un peu lointaine, un peu tremblante, parfois agacée, parfois affamée. Et j'écrivais, j'écrivais, libérée de moi, de toutes mes peurs et de mes blessures.
Je ne sais pas voler sans toi. Je ne sais pas. Tu as du être agacé souvent par ma demande répétée. Je n'arrivais pas, je n'osais pas te dire le pourquoi de cette dernière. Je n'osais pas te dire que sans tes mots, mots simples d'un homme amoureux, je n'arrivais pas à écrire. Je n'osais pas. Tu avais, et tu as, une autre vie, une vie où je n'étais pas, où je n'étais plus dans les derniers temps. Et mon écriture, miroir de toi, s'en allait petit à petit. Je n'ai pas osé. J'ai pleuré. J'ai voulu mourir. Mais je me suis tue car il me fallait te laisser partir même si je savais que tu allais, pour plusieurs raisons, m'écrire moins.
Mais il fallait que je te laisse partir.
Parfois, pour tenter de retrouver la lumière de mes mots, je relis tes anciens messages. Je les ai tous gardés. Alors je les relis.
Je ne sais pas voler sans tes petits mots. Je ne sais plus voler dans ce silence. Je ne sais plus voler.
Je t'aime.
Je t'aime homme mien, homme de ma vie.
Ne lâche pas ma main.
Je t'aime. Tu me manques. Je n'ai plus que ces mots de ce blog que je t'ai offert. Pas les autres. Les autres se sont noyés dans tes silences. Ne laisse pas tes peurs me noyer. Ne me laisse pas seule face à ta parole devenue silencieuse. Ne me laisse pas seule face à ce vide qu'est ton absence. Ne me laisse pas démunie, orpheline de mes mots. Ne me laisse pas seule enfermée dans mon silence de toi.
Je t'aime. Tu me manques, tu me manques, tu me manques tellement.
Ce soir, encore une fois, je suis allée avec des amis à l'extérieur de la ville boire un thé et je me suis allongée sur une dune et j'ai regardé le ciel et les étoiles et je t'ai parlé.
Je t'aime mon étoile. Je t'aime mon bel amour. Je t'aime homme mien.
Tu me manques à en crever...

MMD



mercredi 23 août 2017

Une autre nuit à te tisser tel que tu existes en moi, effaçant les kilomètres. Comme tout au long de mes heures, quand je te porte en moi et que tu existes encore et encore, jamais parti parce qu'allongé dans ma mémoire.
Je t'aime. Ne pas arrêter de te le dire. Ne pas arrêter de t'écrire. Sinon comment pourrais-je tenir, moi? T'aimer et m'émerveiller que rien ne faiblit, même si mon amour pour toi a pris la couleur d'une permanence tranquille, parfois apaisée, parfois malheureuse, jamais fade, jamais tiède.
T'aimer... Au long de cette histoire qui se vit hors normes, hors des sentiers battus, au long de cette histoire que nous écrivons pour que nous vivions pour l'éternité en ces mots, en ce blog, en la Lettre Infinie, en ces musiques, nous inscrire à l'autre pour que la mémoire soit lieu de vie et de lumières.
Je t'aime.
Tu nous as offert des souvenirs. Je les sais en toi, dans cet espace où tu es toi, juste toi. Les miens sont là. Tu nous as offert des images, des envies, des manques, des tendresses, des tensions parfois, des envols vers l'autre, la faim, la soif, le besoin de l'autre et de Nous. Tu m'as ainsi offert une vie.
Je t'aime.
Et ma fidélité à t'attendre... Ce ne peut être autrement. Long, long voyage comme le dit la chanson...
Long voyage que nous avons entamé sur la peau de l'autre et qui est route de nous, chanson de nous.
Je sais que nous nous reverrons, que tu me re déploieras femme, que tu m'inventeras une vie en laquelle tu seras, que tu la dessineras...
Une fois tu m'as murmurée " un jour je te donnerai les clés de chez moi"...
Long long voyage amour mien. Mais que j'ai entamé avec bonheur parce que je sais qu'au bout de tout ce chemin tu es et que j'ai la chance de vivre ce miracle que tu es, ce miracle que tu m'offres, ce miracle....
Tu me manques. Comment en serait-il autrement? Je t'aime. Je t'aime. Je parle de toi avec notre amie. Elle me permet la parole, cette parole de toi qui dit mon amour.
Je t'aime mon homme magique, mon homme roc et mon homme parfois malheureux comme un enfant.
J'ai tes sourires et tes larmes en moi et je les pose en ma Lettre Infinie...
Je t'aime.
Souviens-toi, rappelle toi, sois en  persuadé : tu es homme à rendre une femme heureuse et fière. Tu es homme à construire, à bâtir, non pas à subir. Tu es homme à aimer, inconditionnellement. Inconditionnellement. Tu es homme sur l'épaule duquel j'ai posé ma tête et je te dis " Emporte moi au bout de tes mondes, fais de moi ce que tu veux, sois ma lumière, sois mes forces, sois mes joies, sois mon plaisir, sois mon merveilleux, je te fais une confiance absolue parce que tu es homme qui construit, homme qui sait, homme qui entend"....
Je t'aime. N'en doute jamais. Et ne doute pas que je vais t'attendre et t'aimer et te porter et te faire vivre encore...
Cette nuit je repars en tes yeux, tes yeux au regard si beau... Je repars là bas pour m'endormir en eux.
Ils sont ma vie, mes vies, tes mots et ton amour
Je t'aime. Tu me manques.
Homme mien... Souviens toi : un bateau et une entre-île nous attendent, au bout de ce long, long voyage... Et Nous nous attend... Je suis là, je t'aime.
Vis pour que je vive. Je t'inspire amour mien et je souffle doucement sur ton odeur en ton cou.
Tu es ma maison, tu es mon lit, tu es cette fenêtre ouverte sur la mer, tu es mon coeur, tu es mon Tout.

MMD




lundi 21 août 2017

Je te Pléiades...

Une autre nuit, d'autres mots... Et toi si lointain mais que, pourtant, je sens en moi, autour de moi. Comme une pensée qui se ferait plume légère et qui serait partie de mes heures...
Une autre nuit, une autre musique pour nous endormir dans Nous et dans l'espace de nos bras.
Un autre regard duo sur cette lettre qui ne finira pas, que je continuerai à t'envoyer dans tes lointains... Et une musique écoutée à deux... Et tes mains posées sur mes mains pendant que j'écris, que je t'écris, que je nous écris. Et tes yeux qui se font mots pour que ma peau et mon regard deviennent livre tien.
Je t'aime. Mon amour.
Cette nuit je regardais les étoiles... Dans la nuit chaude et humide, en dehors de la ville, j'ai levé les yeux au ciel et je t'ai cherché... J'étais à nouveau dans cette parenthèse qui nous fut offerte, parenthèse bonheur, là bas, ce là bas qui restera comme un souvenir lumineux jusqu'à mon dernier souffle....
J'ai entendu ta voix m'offrir les Pléiades pour que je te retrouve en elles quand le manque de toi est trop fort ou, simplement, pour que ces étoiles soient notre ciel...
J'ai entendu ta voix et j'aurais voulu disparaître complètement à l'environnement, n'être que ce ciel étoilé comme seules les nuits d'ici peuvent en offrir... Et dormir sous les étoiles comme je dormirais sous ton regard...
Je t'ai parlé amour mien, parlé en mon coeur. Je t'ai parlé et je t'ai touché.
Tu es cette Constellation, tu étais là. Tu étais là. Et, à un moment, un frisson s'est posé sur ma peau. J'ai pensé que c'était toi qui étais là, léger, léger, juste là. Je t'ai aimé encore plus. Je t'aime.
Merci de m'avoir offert ce beau cadeau, cette constellation si féminine... Je chéris ce don de toi que tu m'as fait et je suis la seule femme au monde qui a reçu d'un homme des étoiles afin qu'elle le ressente quand sa peine est lourde et pour qu'elle retrouve la paix et la magie.
Je remercie le ciel : il m'a permis toi et des étoiles. Toi et des étoiles. Atomes...
Tu as mes mots pour entendre mon amour de toi, pour toi, j'ai tes étoiles.
Et l'infini, l'infini... La musique et l'infini.
Je t'aime.
Je t'aime ma douceur, mon homme, mon amour. Je t'aime et tu me manques.
Je sais que je dors en toi et que, parfois, je renais dans tes pensées.
Tu me manques. Cette nuit des étoiles ont apaisé ma peine de toi. Cette nuit je me suis sentie immense car tu me regardais de là haut.
Cette nuit je me suis allongée en toi, dans ce ciel qui me murmurait tes histoires de marin, tes yeux posés aux étoiles pour qu'elles te deviennent chemin. Et ce chemin, je l'ai emprunté vers toi, à mon tour, toi mon horizon, toi ma route d'éternité, toi mon atome aimé.
Je suis devenue, l'espace de cette nuit, marin à mon tour, "voileuse" partie pour des terres lointaines où un homme merveille m'attend en lui.
Je t'aime mon ange, mon étoile, ma Constellation.
Je t'aime et je te porte. Je t'attends et sur ma mer intérieure je suis et serai toujours en voyages de toi, vers toi...
Je t'aime. Tu me manques. Tout me manque de toi. Tout.
Tu n'es pas là et je suis perdue. Mais je vais tenir parce qu'au bout de nous il y a un autre nous.
Je t'aime.
Je t'aime.
Je te Pléiades. Je te toucher. Je te chuchoter. Je te aimer. Je te nuit. Je te mer. Je te mains. Je te là bas.
Je te libre. Je te Nous. Je te vous. Je te femme. Je te caresser. Je te écritures. Je te mots. Je te toi.
Je t'aime amour mien. Tu es mon pays, ma maison, mon coeur. Mon âme. Mon bel bel amour.

MMD








dimanche 20 août 2017

Je t'aime.

Schubert encore et encore parce que je t'entends en ces notes. Je ne sais pas pourquoi... Peut-être parce que tu es ce mélange de douceur, de fragilité, de force, de beauté du coeur... Peut-être parce que tu me poses des frissons sur la peau comme quand j'écoute Schubert. Peut-être, aussi, parce que c'est un musique à écouter à la nuit quand je repars dans ma mémoire de toi.
Et aussi parce que quand je pense à toi j'entends un piano et une musique qui touche l'âme et que tu as cette sensibilité à la musique qui fait partie de mon amour pour toi.
Peu importe. Ce qui compte c'est ce temps qui s'arrête, qui se fait immobile pour un instant, celui où je te rejoins, dans cette lecture que tu fais maintenant et qui est espace de notre île.
Je suis vos balades et je suis là, malgré tout. Je vous effleure des doigts et j'ai comme le coeur qui grandit, grandit, grandit à en perdre des battements.
Je t'aime. Je te tendresse, je te couleurs...
Je ne t'idéalise pas. Je te vis tel que tu es, mélange de courage et de peurs, mélange de présences et de fuites, homme à ma hauteur et non pas homme qui me regarde de sa hauteur.
Je t'aime avec tes imperfections et tes perfections. Sinon ce ne serait pas aimer que de ne choisir en toi que ce qui me plaît.
Je t'aime avec tes silences même s'ils sont parfois difficiles à supporter pour moi qui suis seule, sans une vie et une famille pour m'entourer.
Je suis comme une adolescente, cramponnée à mon téléphone, à guetter un mot. Je sais que tu penses à moi. Je le sais. Cela n'empêche pas le manque. Je ne m'y ferai jamais à ces silences qui peuvent durer des jours. Je n'y peux rien. Ils font partie de notre histoire. Je les hais et je les aime en même temps.
Je t'aime.
Alors Schubert pour m'allonger en toi, en ta voix qui vibre en moi et faire comme si tu étais là... Et tu es là. Il fait nuit. Tu me raccompagnes chez moi et tes doigts prennent les miens et tu murmures " Je suis bien avec toi"... Et tout s'illumine en moi. Je deviens paix, profondeur. Le monde s'enferme en nos doigts qui se font l'amour pendant que tu conduis. Je ne suis rien d'autre qu'une femme amoureuse de son homme. Rien ne compte, plus rien. Et il y a la musique que tu mets, nos musiques... Il n'y a plus que toi que je regarde, regarde à me brûler les yeux, à me brûler le coeur.
Je t'aime. Tu es cet homme qui me rend à ma part femelle : juste envie de poser ma tête sur ton épaule, de me laisser guider, de te faire confiance, de me laisser porter par toi. Femelle...
Femelle, femme, douceur... Je t'aime pour ça aussi, pour m'offrir à moi, refaire surgir la femme qui tient la main de son homme et qui le regarde.
Je t'ai tellement écouté, tellement regardé. J'ai découvert un homme sensible, aimant les livres, la musique, un homme qui sait faire plein de choses de ses mains, un homme qui sait repousser les peurs de l'autre, qui me rassure... Tu sais faire tant de choses et, pourtant tu es là, oiseau prisonnier.
Mais tu es libre avec moi, libre. Libre parce que je t'aime. Parce que tu es ma merveille d'homme, mon amour. Libre... Tu es ma vie, mon autre continent. Et je donnerais ma vie pour toi, pour eux, pour nous. Parce que je n'ai pas choisi de tomber en toi, de me perdre en toi. Et que j'aime ma servitude d'amour pour toi. Elle m'est tout.
Je n'ai pas choisi de t'aimer. D'ailleurs nous nous connaissions bien avant de nous percuter. Nous étions alors occupés à jouer les rôles que l'on attendait de nous et j'étais perdue dans mes destructions de moi. Nous n'avons pas eu de coup de foudre.
Mais ce soir là, ce jour là, ce jour où tout a basculé et que tu as décidé de rester, quelque chose s'est déchiré.
je n'ai pas choisi de t'aimer. Mais j'ai décidé de t'accepter en tant que mon atome et moi atome tien.
Je n'ai pas choisi de t'aimer. Je t'aime. C'est tout.
Parle moi parfois, même sous forme de petits mots messages. L'absence est dure.
Prends soin de toi amour mien. Je t'aime. Tu me manques.
Je t'aime homme mien, mon éternel...

MMD




samedi 19 août 2017

À toi ma nuit qui dort là bas, à toi mes heures...
Te rejoindre par les mots... Et Erik Satie comme de la soie, une douceur... En cette dernière m'allonger pour t'écrire, enroulée dans ta voix, à me laisser aimer par elle.
Mon amour... Et moi la sentimentale, la fleur bleue qui ne cesse pas de te murmurer ce blog, qui te dit tous ces mots d'amour et du manque, ces mots de mes désirs de toi pour te sentir sous mes doigts...
Je t'aime.
J'ai relu tes mots de moi, ceux qui ouvrent l'autre Lettre Infinie, ces phrases si belles où tu as mis toute la force de ton amour pour moi. Toute ta sensibilité, toutes tes fragilités, ton humanité et ta douceur. Je t'aime. Ils sont à moi ces mots de ton coeur, ils sont tes mains, ils sont mon amour.
Nous nous reverrons. Crois. Crois en cela. Ne sommes-nous pas devenus un monde à nous deux? tu m'as dit le jour de ton départ, dans ta détresse, que les continents sont petits. Nous nous reverrons. Je t'attendrai. Tu sais que je reviendrai me poser sous tes yeux et tu auras alors ce regard intime qui me brûle, qui me bouleverse, ton regard âme, ton regard amoureux... Nous nous reverrons car je n'ai aucun sens sans toi, aucune texture, aucun élan... Même mes mots t'attendent.
Nous nous reverrons. Tu me manques mon bel amour.
Prends moi contre toi, dans l'espace de ton corps, dans ton odeur, en tes mains. Prends moi dans ta voix qui me murmure une histoire belle comme une étoile. Prends moi dans tes larmes. Prends moi dans l'absence et dans ta présence si forte pour moi, si forte que chaque fois que tu étais dans mes espaces, tout changeait pour moi, tout prenait un relief particulier...
Prends moi en ta bouche, en ton souffle. Prends moi et endors moi après l'amour, dans le silence d'une chambre.
Prends moi dans la douceur de notre dernier jour, de notre dernier moment, quand nous avons fait l'amour lentement, tendrement, juste l'amour entre un homme et une femme qui se disent au revoir, avec tout cet amour et cette peine et toute la tendresse et tous les désespoirs.
Prends moi en toi amour mien. Ne me laisse pas mourir en m'oubliant.
Je t'aime homme mien. Prends moi en tes yeux qui me lisent et qui me cherchent au travers des mots.
Prends moi comme moi je te prends en ces mots, ces mots qui t'appartiennent, qui te dessinent et qui me permettent mon chant amoureux...
Je t'aime.
Tu me manques amour mien, homme mien, coeur mien. Mais je sais que nous nous reverrons. Le monde m'appartient depuis nous. Et je te retrouverai au bout de n'importe quel monde. Et je t'attendrai là bas. Tu m'as offert une constellation et je l'ai posée en ciel de nuit sur notre île...
Je t'aime. Tu es mon bel amour, mon homme d'éternité, mon homme d'amour, mon homme mots et larmes, mon homme parfois chagrin, mon homme rires, mon homme silences beaux comme une respiration, mon homme blessures, mon homme fragile et mon homme fort aussi, si fort parfois, mon homme qui a pris soin de moi, mon homme qui m'aime dans sa mémoire et qui me porte dans son coeur, mon homme amant, mon homme qui fait de moi une bougie, une étincelle, des bulles, mon homme qui me donne des frissons... Tu es tout cela et tellement plus encore. Tu es mon bonheur. Tu es mon amour.
Tu es mon amour, mon chevalier, mon rêvé, mon aimé, ma tendresse...
Je t'aime. Tu me manques.
Prends moi et endors moi dans nos musiques et nos mots. Prends moi.
Je t'aime.
Tu vas lire mes mots, ma bouteille à la mer, demain et tu écouteras la musique et tu nous écouteras et tu auras cette brume qui traverse ton visage et tes yeux et tu rêveras les possibles, ceux qui viendront après cet impossible imposé par une femme violences et blessures et cruauté et inapte à l'amour, à la tendresse, à l'empathie. Je serai là. Je suis là. Tu es là.
Nous existe, est, dans toute la beauté et la douleur d'une histoire pas comme les autres... Je t'aime mon familier, homme mien, si mien...
Je vous aime. Je t'aime.
Mon amour.
Je te amour...

MMD





vendredi 18 août 2017

Merci, merci, merci. Je vous aime! Entendre vos voix... Dieu que vous me manquez, Dieu que tu me manques.
Merci pour ce beau cadeau de toi, de vous.
Je t'aime. Je t'aime.

Mon familier...

Bonjour homme mien, mon amour. Merci pour tes mots, tes petits mots. Ta voix me manque. Elle aurait été mon cadeau en ce jour d'anniversaire un peu triste où je suis seule, complètement seule, loin des miens et de ceux que j'aime.
Tu me manques. Et à cette journée solitude il me faut encore plus de musique. Jules Massenet pour nous, cette Méditation pas de deux amoureux entre un piano et un violon, la beauté poignante de ces notes, la mélancolie... la douceur.
Je t'aime. Je n'arrête pas de te le dire avec mes mots si pauvres... Les mots sont toujours soit trop grands, soit trop petits, soit trop fades... Et, pourtant, j'ai tant de mots de toi en moi. Comme une langue infinie, sans limites, une langue ré inventée seconde après seconde pour ne devenir qu'expression des sentiments, une langue sans codes, sans grammaire... La langue du coeur et de l'âme... Une langue faite à la mesure de toi et moi dans cette histoire pas comme les autres... à la mesure de ta fin de terre et de mon désert, à l'odeur de ta peau et de la mienne et de tous ces mots de nous que nous disons au plus profond de nous, là où les autres, les aveugles, ne voient pas, n'entendent pas, n'écoutent pas...
Tu manques, tu me manques. Alors la musique pour que nous nous rejoignions en cet espace mis en notes, sur ce blog qui nous raconte, qui te raconte jour après jour, qui te porte. Je t'aime...
Je te regarde, comme je l'ai toujours fait, ton visage si beau, parfois si fatigué... Et mes doigts reprennent le chemin de ta bouche, de ta lèvre inférieure que j'aime tant, ils en effleurent le gonflé sensuel, cette façon particulière qu'elle a de me rendre lumière quand elle se pose sur ma peau...
De ta bouche à ma main, une musique désirs de l'autre...
La paix, la paix de l'autre, la paix de nous.
Ouvre tes mains et prends la cette paix, toi qui, départ oblige, est sûrement happé par cette agitation stérile qu'elle sait si bien adopter afin de rendre l'espace inconfortable et nerveux...
Ouvre tes mains que j'y pose les miennes et qu'en ta paume je dessine mes " Viens" et mes "Prends moi" et tous mes "Je t'aime"...
Je t'aime mon lointain, mon amour, mon homme mien, mon unique...
Je te piano, je te notes, je te aimé, je te parfums, je te voix, je te mains, je te moiteur, je te sommeils, je te bateau, je te voiles, je te poésie amoureuse, je te absence, je te vie, je te sensualité, je te chavirer...
Je t'aime...
Homme mien, homme mien, si loin, si proche, si vital.... mon familier, mon homme enfant, mon homme aux yeux tristes, mien, mien, amour mien, mon épaule, ma force, mon horizon, ma merveille, ma merveille...
Je t'aime...

MMD





jeudi 17 août 2017

Beethoven pour toi, pour nous, pour vivre et vivre encore, pour ce que nous posons comme rêve au bout de nos vies. Beethoven pour toi...
Musiques et écritures et aimer, aimer encore, ne pas s'arrêter d'aimer.... Surtout ne pas s'arrêter d'aimer. Nous avons connu toi et moi ces vies sans amour. Toi tu en vis encore une. Alors mes musiques pour te dire que malgré tout une femme t'aime d'amour inconditionnel, pour toi, simplement pour toi. Qu'elle t'aimerait même si tu n'étais que cet homme qui dort dans la rue... même si ton corps t'avait lâché... Qu'elle t'aime toi, pour ce que tu es, pour qui tu es. Et qu'en t'aimant elle te force à te souvenir de ce tout que tu es... Et qu'elle t'attendra les années qu'il faut, qu'elle t'attendra toi, parce que c'est ainsi, qu'elle n'a nul besoin de réfléchir, de penser. Elle sait que tu es l'homme de sa vie qui reste. Qu'il n'y a que toi pour le bout de sa vie, pour ce qui reste à vivre.
Elle regrette seulement, cette femme, ne pas avoir été percutée par toi plus tôt... Elle t'aurait offert des enfants qui seraient devenus à leur tour confins et univers. Elle aurait été heureuse d'être là à tes côtés, de te regarder vieillir, de t'aimer dans la simplicité d'une vie partagée... Et elle sait qu'avec toi à ses côtés, dans sa vie, elle aurait osé toutes ces écritures, tous ces livres qui tournent en elle... Qu'il n'y aurait pas eu les coups, les os cassés, la terreur, les meubles renversés, les fuites la nuit dans les rues, la police à la maison, les médicaments avalés un jour de désespoir terrible et la mort... Elle sait qu'elle aurait été belle sous ton regard. Et elle sait qu'elle t'aurait rendu heureux et à toi-même... Parce qu'elle croit profondément en toi et que tu es sa magie. Son homme. Elle sait que tu lui aurais posé les clés de ta maison en sa paume et que tu lui aurais construit, avec tes mains si talentueuses, un espace pour que sa vie ne soit pas vaine... Elle sait qu'elle t'aurait suivi au bout du monde, les yeux fermés, même pour s'arrêter au bout d'une terre, à la fin de la terre...
Je t'aime. Et je t'aime.
Beethoven pour la magie, pour la force, pour la ténacité à vaincre, à ne jamais lâcher, jamais rien lâcher... Pour se rappeler que dans l'absence il y a aussi présence, présence encore plus forte, plus sensible.
Ne jamais s'arrêter d'espérer l'autre. Ne jamais céder...
Je t'aime. Mon extraordinaire que je déroule à l'infini d'un livre presque terminé... Ma belle histoire.
Je t'aime. Je sais que je te suis essentielle lorsque tu vas mal. Alors je suis là. Comme je suis là aussi quand tu me cherches moins. Parce que je connais tes manques, tes fragilités, tes moments de doute où tu te donnes un courage de partir, même si ce départ rêvé est rattrapé par ta raison et par l'amour d'eux, les merveilles...
Je suis là, comme je fus là quand tu m'as éloignée, ici, parfois durement, comme quand tu t'acharnais à reprendre un cours de ta vie, malheureuse, mais "normalité" à laquelle tu es habitué, si tant est que l'on s'habitue jamais au malheur et aux fossés dans un couple mort, plat, sans lumières, sans musiques, sans désirs...
Je suis là, comme je le fus au long de ces jours où je guettais mon téléphone et tes messages et où j'ai voulu mourir et que C. m'a portée à bout de bras pour m'empêcher de sauter la falaise...
Je suis là comme je fus là, quand je ne comprenais pas ton attitude. Toujours là comme au long de ces soirées où je t'ai attendu, sans jamais faillir dans mon amour pour toi.
Je suis là, comme je fus là, quand j'étais malheureuse à vouloir mourir, enfermée dans cette place qui n'était qu'attente et où je ne pouvais pas agir... Seulement t'attendre... Et t'envoyer tous mes mots pour que tu saches que j'étais toujours là pour toi... Là, dans cet équilibre bancal... Là dans la détestation que j'eus de moi, lorsque je me comparais à elle physiquement.... Là dans le repli et l'attente.
Un jour tu m'as dit " tu es un buvard à émotions"... Oui amour mien. Crois-tu que je n'ai rien entendu, rien compris? Tout ce qui sort de toi je l'entends, tout...je le reçois et je fais semblant de ne pas comprendre car je savais, alors, qu'il me fallait te laisser t'en aller tenter de retrouver un semblant de famille... Mais j'ai tellement pleuré, tellement... Et j'ai continué mon amour de toi mon fragile, mon homme qui ne sait pas où il va mais qui sait encore rêver. Et qui sait aussi aimer une lointaine qui lui manque.
Je t'aime.
Je suis là. Je t'aime comme je t'ai aimé en cette nuit première où, assise prés de toi, j'ai senti ce qui basculait entre nous, ce moment précis où j'ai écrit un premier mot de toi et de nous....
Je t'aime.
Je suis là. Quelqu'un a dit de nous qu'en nous regardant l'un dans l'espace de l'autre nous étions fusionnels... C'est belle chose... Non pas fusionnels au sens où nous serions envahissants l'un à l'autre mais parce qu'il y avait ces liens, cette complicité qui n'existe qu'entre gens qui s'aiment profondément, parce que nous étions "couple", même éloignés l'un de l'autre... Tu te souviens quand tu me disais que tu admirais tes parents et leur complicité? Ne t'es tu pas rendu compte combien nous sommes complices? Complices dans un geste partagé, dans un rire, dans un regard... Dans ta façon naturelle de t'assoir prés de moi un soir, sur l'accoudoir du siège et de te poser contre moi, de tout ton corps, façon inconsciente que tu as eu, devant les autres, de me faire tienne...
Cet abandon à toi je ne l'ai jamais vu dans ton autre vie... Jamais. Je suis heureuse parce que je sais que tu t'es laissé être l'homme que tu es quand j'étais là...
Je t'aime.
Garde nous, garde moi comme moi je te garde et te porte au long de ma vie et de mon attente.
Laisse les musiques forger les liens entre mes mots de toi et ton regard.
Tu me manques. Terriblement. Je t'aime et tu me manques...

MMD


mercredi 16 août 2017

Il n'y a que dans cet espace d'écriture que je me sens pleinement prés de toi, pleinement. Comme si tu étais là, à mes côtés, ton corps donnant sens à ici, à moi, texture qui rend les choses aux choses, du moins pour moi. Je te sens, je te ressens, je te touche, je te regarde. Je t'aime. Je te rejoins ici.
Ici sur l'entre-île qui est tout. En moi, en ma mer intérieure. En toi qui m'habites. À toi qui me chavire encore et encore...
Tu me manques. Il y en aura des Tu me manques, des besoins désespérés, des moments où l'absence physique sera terrifiante. Et il y aura tous ces Je t'aime que nous nous lançons.
Je te sais me pensant, m'inscrivant dans la durée de ta mémoire. Là bas, dans tes vies où je ne suis qu'une ombre qui t'accompagne. Je te sais m'aimant comme tu le peux.
Je suis assise là. Je t'aime.
Je ne conçois plus ma vie sans toi en moi. Tu es ma vie.
Je ne sais pas ce qui deviendra de nous dans les mois qui vont venir, dans les distances, dans l'absence, dans les manques. Mais je sais une chose, la seule à savoir : je t'aime.
Je sais qu'il faudra toutes les patiences du monde mais je vais t'attendre. Comme aucune autre femme ne t'a attendu... Abandonne t'on son atome? Puis-je t'abandonner, au risque de mourir à moi? Laisse t'on l'homme sien? Non...
Ce soir un homme habite une mémoire. Il vient de fermer les yeux après l'amour. Il a ses doigts posés sur mon épaule et je regarde son visage, ses yeux fermés. Je l'entends encore, comme je l'ai entendu si fort quand il faisait naître la houle en mon ventre, qu'il écrivait la musique sur mon plaisir. Je regarde son profil, je suis en son odeur et je l'aime, émerveillée et en paix.
J'essaie de parler mais il pose un doigt sur ma bouche et m'emmène dans ses silences des profondeurs... il m'apprend que le plaisir, après, se murmure, se chuchote...
Alors je ferme les yeux aussi et je deviens sa peau... Je l'aime. Je t'aime. Je me replie toute en mon épaule que tu effleures de tes doigts que j'aime tant, de cette main que je connais par coeur...
Tes mains me manquent, leur gestuelle, cette force qu'elles dégagent, elles me rassurent. Elles mettent des étoiles en mes doigts quand elles les enferment en cette danse amoureuse...
Tu me manques. Je te revis moments par moments, perceptions de toi par perceptions...
Je t'aime et je t'ai aimé, même quand tu t'es éloigné, pendant ces semaines où tu as essayé de nous désapprendre. J'ai failli en mourir mais j'ai continué à t'aimer. Et entamé mon attente...
Je t'aime. Je te sais en train de dormir. J'aurais aimé dormir une nuit avec toi, complètement avec toi...
Nous avons eu nos nuits, celles où je t'ai appris aussi dans tes sommeils, dans tes levers nocturnes, dans tes respirations, dans tes mouvements... Au long de ces nuits j'ai été amour, tu as été mon amour. Et je pensais à celle qui partage ton lit et ta vie. Je lui en voulais de t'avoir trompé pour cacher ses propres fractures. Je lui en voulais de son désamour. Je lui en voulais de te faire du mal, de vouloir te briser pour n'être plus que cet homme que l'on rabaisse constamment, que l'on déchire, que l'on rend si peu sur de lui... Je l'ai haïe. Haïe parce qu'elle te coupe l'élan, qu'en décidant de votre départ elle t'emprisonne, car elle sait que sans travail tu ne peux rien exiger... Elle ne t'aime pas, elle te tient.
Et je l'ai haïe parce que moi je savais que tu m'aimais, que nous étions si bien ensemble, eux, toi, moi mais qu'elle avait tissé autour de toi et de vous une toile faite de rancoeurs, d'inaptitude à la maternité, de violences, de chantages, de cris... Et je la regardais, impuissante, interdite de parole, te laminer en public, te laminer. Et j'aurais pu tuer alors... Mais je me suis tue... Et je t'ai aimé encore plus pour que tu saches, que tu te souviennes de l'homme que tu es, cet homme merveilleux, qui sait tant de choses, qui a le coeur artiste, le coeur musicien, le coeur sentimental, le coeur bon...
Quand elle se moquait de ton corps qui a mal je l'aurais tuée.
Tu es beau tu sais. Tu es beau. Tu portes juste sur toi les souvenirs... Tu es si beau...
Tu es beau et tu fais naître le désir en moi. Tu es beau et tu fais naître les mots. Tu es beau et tu fais naître une femme, tu la rends à la vie. Tu es beau et tu es ma vie homme mien.
Je suis née pour toi. Ne le sais-tu pas encore? Née pour toi.... J'ai marché une vie vers toi, pour que l'univers s'ouvre enfin...
Je t'aime, tu me manques mon merveilleux...
Je regarde ta vie en images, je scrute ton visage. Je regarde chaque expression et mes doigts se souviennent qu'ils t'ont lu en braille, qu'ils t'ont appris comme si j'étais aveugle....
Merci de m'envoyer ces vies de toi pour que j'y sois...
Merci d'être...
Tu me manques et je t'aime.
Je te serai fidèle, non pas par principe moral quelconque, mais parce qu'aucun homme ne sera toi, parce que j'ai essayé, tu le sais, et que rien n'a frémi en moi. Je te serai fidèle parce que c'est ma seule vertu de toi. Ne crois pas que je parle de rigidités. Je parle d'une fidélité absolue à son atome parce que c'est ainsi que je suis en toi, que tu es en moi. Il n'y aura personne d'autre. Comment laisser un homme me toucher quand toi tu m'as faite lumières? Tu m'es unique. Et je vais aimer ma fidélité de toi, je l'aime. Elle est ma patience et les années qui viennent... Je t'attendrai. C'est le serment amoureux d'une femme assise au bord d'elle même et qui regarde son homme...
Je sais que tu auras d'autres vies, d'autres rencontres, qu'une femme partage tes bras parfois. Ceci m'importe peu. Je t'attendrai. J'attendrai ton regard, tes mains et ton corps...
Je t'aime.
Et, un jour, tu reviendras me chercher...
Tu me manques homme mien, mon si bel amour... Je t'aime...Mon unique, mon seul, mon fragile, mon amour... Tends les doigts et prends les miens... Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Écris moi. Tu sais que tu peux écrire en messagerie et effacer tes mots. Ils resteront chez moi mais pas chez toi. Et, ainsi, je les aurai. Ils me permettront de posséder quelque chose de toi qui m'aide à tenir, dans ma solitude... Je t'aime vie mienne, désir mien, désir d'infini, mon homme éternel... Je t'aime...
Garde nous, ne laisse pas la raison faire son travail de sape. Garde l'amour et l'espoir... Nous avons la chance de vivre ça. Garde nous et attends nous. Je t'aime mon immense, je t'aime.
Je t'attendrai.
Dieu que tes bras me manquent.... Dieu qu'ils me manquent... Et ta voix... ta voix si belle à mes oreilles...


MMD




lundi 14 août 2017

Il faut des notes à poser en l'Univers, où dessiner un infini et le mettre en mots; une musique pour que l'absence devienne pas de deux et étoiles.
Pour toi atome mien, pour nous, pour le rêve, pour ce qui nous tient.
Pour toi amour mien, de mon ici à ton là bas. De mon coeur à ta peau, à ta bouche, à tes silences...
Un jour nos enfants se souviendront que nous avons aimé et été aimés dans l'immensité de toutes ces musiques qui sont partie de notre histoire...
Je t'aime. Tu m'as dit " tu es ma note parfaite"... Tu es, homme mien, ma note première, ma note dernière, la seule qui soit, celle qui, si on l'entend, ouvre toutes les autres notes. Tu es ma note parfaite, la seule qui soit.
Tu sais entendre la musique. Ce n'est pas donné à tout le monde. Rares sont ceux qui peuvent pleurer sur une musique, qui savent qu'une mémoire est aussi portée de notes, qui savent combien une musique peut être précieuse et aider à vivre....
Tu sais tellement de choses, tu sais entendre, tu sais... Et je t'aime aussi pour ça...Pour ton regard dans la musique... Pour cette sensibilité à ce langage.
Je n'oublierai jamais tes yeux quand tu as écouté ( et non pas entendu) pour la première fois Armand Amar mettre Rûmi en musique. Jamais. Je t'aime.
Tu me manques...
Et un jour tu m'emmèneras voler et tu m'emmèneras sur l'eau et il y a aura toutes ces musiques qui écrivent nos lointains et l'amour....
Un jour... Et le cercle sera bouclé.... Tu m'emmèneras au bout de tes mondes... Je t'aime amour mien, mon amour, mon amour, ma belle éternité.
Homme mien.

MMD


J'ai repris possession du bureau. Je n'y arrivais plus, comme entrer dans une obscurité qui ne serait pas bonne, emplie de souvenirs, pleine du son d'une voix et des vibrations laissées par un geste d'amour, le tien, quand tu as dessiné cet endroit pour moi, de moi.
J'ai repris possession du bureau. J'ai retrouvé mes gestes, l'espace, les dessins, tes cadeaux. Je suis assise là, en cette pièce et je reprends ta place. Je t'aime.
Je t'écris, je te parle. Il y a la musique, ce musicien que tu m'as offert un jour. Et toi. Toi partout, tout le temps, partition mienne, note mienne, musique mienne. Partout en moi. Je devinais que le sentiment amour, le vrai, pas celui que nous appelons amour pour combler nos peurs et nos manques et qui nous fait confondre l'élan avec le vide, rendait tout lumière, comme une silhouette imprimée sur une autre silhouette. Qu'aimer c'était aussi cette perception de l'autre en soi, cet effacement de soi pour entendre l'autre. Malgré mon poing fermé et mon acharnement à tenir bon, à tenir debout afin d'aller parachever ma destinée, de pouvoir percuter mon atome que je savais tournoyer aux confins de ses univers, malgré la laideur et la violence, j'ai toujours su qu'un jour j'allais aimer à en perdre la respiration, que j'allais t'aimer toi à qui j'ai écrit des années entières, des années misère. Toi que je savais mais que je ne connaissais pas. Je savais que tu allais chavirer ma vie et que je deviendrais partie de toi et qu'une musique serait nos yeux accrochés l'un à l'autre.
Hier je parlais avec B. Parce que j'ai besoin de parler de toi, de nous. Face à la mer, dans le vent, dans le souvenir, je t'ai déroulé, dans la tendresse, dans une mémoire qu'elle connait. Nous avons effleuré l'homme que tu es... J'ai besoin de cette parole de toi, besoin de parler de toi parfois. De partager ma joie et ma peine avec quelqu'un qui te connait, qui nous connait et qui a la bonté du coeur en offrande au monde.
J'ai besoin parfois de pleurer auprès de quelqu'un. De te pleurer et de t'aimer en mots autres que cette Lettre Infinie. Elle croit en nous , elle croit en toi. Elle a cette sensibilité qui fait qu'elle t'a deviné depuis longtemps, qu'elle connait tes fractures, ta vie malheureuse... Elle et moi t'avons mis dans le vent pour que tu m'entendes.
Je suis là. Peut-être que ce lieu que tu m'as construit n'est pas le bon pour t'attendre. Dans ma tête je suis déjà en train de repartir, pour rentrer là bas où mon attente aura plus de sens, dans ces terres où je te sentirai plus proche et où je n'aurai qu'à tendre la main pour te toucher.
Peut être me faut il une autre fuite pour te trouver toi.... Peut être.
Quand je suis arrivée ici je fuyais la peur, la terreur, la mort qui arrivait, cette vilaine mort, celle au bout des poings d'un homme. Et je savais aussi qu'il y aurait tes bras et ces quelques mois où je te verrais... Juste ces quelques mois qui me furent vie... Le reste importait peu. Je savais que tu allais partir. Mais ces quelques mois m'ont aidée à ouvrir mon poing, à accepter... Je crois que tu sais tout ça, même si nous n'en avons jamais parlé, ce besoin désespéré d'être prés de toi, de te savoir proche, dans la même ville...Tu ne sauras jamais combien tu me fus vital alors, vital.... Mais ma valise n'est pas vidée encore. Je vais surement repartir là haut; t'attendre. T'attendre. Je ne sais pas encore. Pour le moment je vis ton absence et j'apprends.
Et je vis. Je tiens. Je tiens parce que tu existes. Je tiens parce que je sais que je t'habite.
Je t'aime.
Je regarde ces moments de tes envols. Je te regarde. Tu as maigri. Tu as de nouveau ces plis amers au coin de la bouche, comme quand, t'en souviens-tu, j'étais assise face à toi, juste avant nous, je ressentais en moi, brutalement, les ondes de tristesse que tu dégageais, que je les recevais comme des coups de poing.... Que je te regardais toi et tes yeux au bord des larmes et que je pensais " comment ses amis ne ressentent ils pas combien il est malheureux malgré les sourires?".  Que je te recevais, déjà... Tout a commencé dans ce moment où tu étais boule de souffrance et que tu jouais à faire semblant... Et a continué en cette soirée première...
Je regarde tes moments où tu es reparti tutoyer le ciel et les nuages... Je t'aime. J'aurais aimé être là, partager, te regarder repartir là haut, là où tu es toi. Mon homme du ciel, mon homme de la mer... Pas de prison. Homme des voyages....
B m'a dit que tu m'aimais aussi parce que je te permettais tes rêves alors que l'autre s'attelait à les briser... Que tu m'aimes aussi parce que je sais que tu auras un jour un bateau et des mers à emprunter, à rêver, à empoigner. Que tu m'aimes aussi parce que je crois en toi, profondément, que je te rends à toi, à tes talents, à ta sensibilité, à tes musiques.
Que je ne te lamine pas. Que tu n'es pas, pour moi, une sorte de "business plan", avec objectifs à cocher : avoir un mari, comme les autres femmes, des enfants, même s'il n'y a pas d'amour.
Elle a raison. Je ne t'ai jamais enfermé dans une liste, ni dans un plan. Je te vis, c'est tout. Je me bats pour que tu gardes tes rêves et je sais que tu les vivras. Je te vis. Pas de plan, pas de stratégies, pas de colères de déception ( comment vivre bien quand on utilise un homme que pour avoir une vie comme les autres?) qui disent qu'un plan sans amour n'est que tromperie et mensonges...
Je t'aime toi. Toi. Homme mien.
Tu m'as dit que je t'apportais la douceur, la paix, du bonheur pour toi et eux. Mais n'est ce pas ça aimer? Cette plénitude, ce sentiment parfait? Je t'aime ainsi parce que je ne sais pas aimer autrement.
À l'amour il faut de la paix, des doigts qui se touchent, un Je t'aime murmuré, des petites choses partagées, des enfants qui viennent vers toi et qui se calent contre vous, un homme qui pose ses yeux en un regard, des lectures partagées, des films à voir ensemble, des absences, des désirs qui brûlent, des mots d'amour et des mots du sexe...
Tu m'as apportée, toi aussi, de la paix, une évidence, une urgence de moi...
Et, là bas, tu m'as endormie en ton épaule et ton odeur et m'a rendue à moi-même dans la nuit pleine de vent et du bruit de l'eau.
Je t'aime. Garde moi en toi. Parle moi. Parle moi. Écris moi parfois, même un Je t'aime fugace.
Je t'aime. Tu me manques homme mien, mon amour, mon aimé.
Je t'aime. Regarde moi et aime moi, aime nous, crois en nous et, surtout, crois en toi. En croyant en toi tu nous attendras... Souviens toi qu'un bateau nous attend et une vie, toute une vie de confins et de centres...
Je t'aime.

MMD




samedi 12 août 2017

À ton sommeil t'offrir cette musique qui raconte que derrière un infini un autre infini s'ouvre, que chaque réalité en invente une autre, que l'attente est une histoire, que l'univers est multiple et que nous sommes nous aussi multiples... Que des atomes croient être arrimés à la terre alors qu'ils ne font qu'être possédés par l'espace... Et que dans cet espace il nous faut danser, danser l'autre, le chercher toute sa vie, accepter de le percuter et de devenir lumière...
Cela fait maintenant 9 mois et quelques poussières d'étoiles que nous avons pris le chemin de l'entre-île... 9 mois. Grossesse à l'envers et moi qui te porte pour l'éternité...et qui nous rend à l'autre, encore et encore. Je t'aime.
Elle m'a racontée tes larmes. Elle m'a racontée... Et de toutes mes forces j'ai poussé l'horizon pour que ma mémoire vienne apaiser la tienne. Elle m'a dit tes mots. Elle m'a dit toi, toi... Elle m'a parlée de toi. Et j'ai cru perdre ma respiration. Pourtant j'étais heureuse de l'entendre me dire toi. Malgré ta peine, malgré ta tristesse, malgré ce fardeau que tu portes sur toi, que tu tiens à bout de bras et de volontés, dans ton couple si amer et sans amour où une névrose brise la vie et les élans... Et tu les portes. Tu les portes, tu les protèges comme tu peux, autant que tu peux. Et tu tiens ton coeur...
Je t'écris dans l'infini d'un amour; mes souffles viennent vers toi pour qu'ils s'arrêtent en ton coeur, là où ils doivent être...
Je t'aime. J'espère que tu sauras nous attendre, que tu sauras ne pas lâcher ma main et la musique. J'espère que dans les vies que tu traverseras tu me garderas en toi.
Je t'attendrai. C'est mon voeu de toi, mon voeu de nous. Je t'attendrai.
Je suis ton continent. Tu es ma vie et ma mort, mon homme. Mon âme mienne. Ma musique.
Le reste de ma vie.
Tu vas aller là bas, si proche si loin. Je regarderai vers l'Est et je t'entendrai.
Nous allons nous revoir. Sois en sur. Ne doute jamais de ceci. Nous allons nous revoir et, un jour, il y aura cette porte qui s'ouvre et toi qui poseras à nouveau les yeux sur moi et tu me diras, comme avant, " tu es si belle".... Et je me ferai lumineuse en moi pour que tu brûles ton regard.
Tu laisseras tes mains glisser le long de mes hanches. L'entre-île pourra alors devenir invisible à toutes les autres îles...
Je t'aime.
Aujourd'hui je me suis assise prés du coffre dans le salon et j'ai posé ma tête dessus. Et je t'ai écouté me parler de sa beauté, de ces belles choses dont tu peuples ton univers. Je me suis souvenue de mes larmes quand je suis rentrée chez nous et que je l'ai vu. J'ai respiré ton amour pour moi.
J'ai rêvé d'un lieu de nous qui dirait nos rencontres, plein de livres et de ces objets dont tu es tombé amoureux, toi mon homme au regard sensible à la beauté et aux histoires que les objets murmurent à ceux qui veulent bien les écouter. J'ai rêvé d'un lieu qui serait l'entre-île devenue île parfaite. Il y aurait des musiques, une chambre de nous, avec nos odeurs, leurs chambres, une paix, de l'amour à partager... J'ai rêvé d'ouvrir une porte et d'entrer dans un espace où tu serais.
J'ai rêvé de nuits en ta peau, en ton souffle. J'ai rêvé de désirs. J'ai rêvé d'une vie banale mais qui serait enfin celle que nous avons cherché toute notre vie, se trompant de partenaires, apprenant, tombant et nous relevant. Et puis nous qui fut cadeau de Dieu... en apaisement de nos combats, de nos blessures, de tous ces cris qui nous ont fait mal, de toute cette violence égoïste, de cette méchanceté monstrueuse et assassine. Rédemption...
J'ai rêvé de tendresses.
Et de voyages en tes terres et tes mers et de voyages en mes Sud, là bas... Et de nous enfin heureux.
9 mois homme mien. 9 mois... Et en moi tu es toujours aussi merveilles. Tu es toujours cet homme à aimer, qui doit être aimé. Cet homme bien, cet homme bon, cet homme ouvert aux autres. Ne la laisse jamais te détruire. Jamais. Tiens. Ne la laisse jamais, malgré ses paroles acides sur toi, te faire croire que tu n'es rien. Tu es tout, tout. Tu es une chance et une lumière pour une femme. Tu es homme à aimer. Homme à respecter dans ton tout. Homme à respecter....
Ne la laisse pas te déposséder de ta place d'homme pour mieux te rabaisser.
Je t'aime amour mien. Je t'aime.
Tu es mon miracle, mon miracle aimé.
Tu me manques. Attends moi, attends nous. Tiens ma main fort... Et rêve les mots des enfants heureux qui donnent à l'amour la couleur d'une aube...
Pour t'écrire j'ai enfoui mon visage en ton cou, là dans cet espace odorant et je te respire... je te respire. Je t'inspire comme je l'ai fait tant de fois. Et j'écoute cette musique. Et je suis femme en amour... Femme en désirs. Femme à toi.
Homme mien...
Je t'aime. Je t'aime.
Infini...

MMD







vendredi 11 août 2017

Tu as l'air si triste sur la photo, tellement triste amour mien. Triste à me donner envie de tout casser, de briser cette foutue distance et de te prendre en mes bras... d'effacer les larmes que je sens au bord de tes yeux...
Tu n'es pas heureux et tu es si loin de mon regard, si loin de mes doigts qui prennent tes doigts et de tous les murmures de nous...
Je t'aime. Respire moi en ces mots. Ils sont mon amour. Ils sont à toi. Je les pose là où tu m'aimes pour que tu m'offres un sourire. Mon fragile, cette photo me bouleverse, cet air presque abandonné que tu as...
Tu me manques. Je te manque. C'est pour ça que nous sommes vivants. Parce que l'autre, dans cette absence cicatrice, est rendu à l'évidence : aimer, aimer, aimer. Aimer vraiment. Je t'aime.
Quand tu as envie de pleurer reviens ici, dans cette lettre qui est nos mains qui s'aiment, reviens ici, retrouve la magie et ce qui nous fait. Je suis là, toujours là. Je ne te quitte pas une seconde. Je suis là. Et si tu fermes les yeux, tu sentiras ma bouche prendre la tienne, comme la première fois. Si tu tends les doigts tu trouveras ma main devenue mots et caresses d'un silence mis en alphabet. Et serre mes doigts. Sens-tu mes doigts faire l'amour à ta main, en dessiner les phalanges, la paume, la force, le doux du dessus , l'attache du poignet? Et ce que mes doigts caresses te disent?
Je suis là. Je t'aime pour que tu vives, pour que l'entre-île soit ton refuge les jours de pluie, les jours tempêtes, les jours de manque, les jours de faim... Je t'aime mon bel amour, mon amour, mon amour...
Donne moi ta tristesse pour que j'en dessine une poésie...
Oui, vienne l'amour, vienne l'espérance, vienne le désir, viennent nos horizons...
À ma nuit t'espérer, homme mien. Et à la nuit t'aimer, au jour t'aimer. Faire de nos heures une chanson amoureuse que l'on envoie par delà ces kilomètres, à celui, à celle, à ce coeur immense en lequel nous vivons...
Je t'aime.
Et je te redis ces mots naïfs, ces mots de moi à toi, pour que tu t'y endormes et t'apaise : je te amour, je te merveilles, je te souffles, je te désirs, je te heures, je te lune, je te absence, je te ciel, je te mains, je te salé sucré, je te musiques, je te là bas, je te sensuel, je te bonheur, je te Prends moi, je te Ouvre moi, je te endors moi, je te épaule, je te regards, je te vents....
Je t'aime dans la musique de cette nuit et je t'aime dans l'absence. Je suis assise au bord de ma mer intérieure et j'attends mon horizon, que la porte s'ouvre sur ton monde. J'attends et je t'attendrai. Je t'aime amour mien, mon homme d'éternité.
Écoute la musique, écoute merveille mienne, écoute... Ainsi tu m'entendras. Et tout cet amour de toi.
Tu me manques mon magnifique amour, mon si bel amour.
Tu me manques.
Je t'aime. Je suis là et je te regarde me lire en écoutant cette musique si belle...
Je t'aime mon homme si grand, si beau, mon sensible, mon doux, mon amour, ma lecture des jours, mon sang, mon tout, mon autre...
Je t'aime.

MMD





L'homme qui regarde la mer...











J'ai pris tous les vents, toutes les vagues,
tous les sels et tous les bateaux,
tous les noyés et celui qui dort sous l'eau
J'ai pris les mirages, les horizons,
tous les horizons, ceux que l'on attrape et ceux qui s'enfuient

J'ai mis dans ma bouteille les mots des vagues,
tout le ciel, tous les nuages, toutes les voiles,
bâbord, tribord,
les chansons des marins, tous les quarts, toutes les veilles,
les chansons des côtes et les chansons des îles

J'ai mélangé les couleurs, toutes les brumes,
tous les regards, tous les confins, toutes les routes,
tous les détroits, tous les noms étranges qui sont alphabet de la mer,
et l'homme qui dort sur le sable
J'ai enfermé dans un coquillage tous les contes,
tous les murmures

J'ai fermé les yeux pour entendre une voix me raconter tous les phares,
tous les ports, toutes les nuits, les étraves qui ouvrent une femme,
toutes les amarres et toutes les cornes de brume,
les bruits des cordages, tous les sons,
et l'homme qui regarde la mer

J'ai rendu aux atomes toutes les vagues, tous les embruns,
toutes les odeurs, tous les oiseaux des continents d'eaux,
tous les cris, tous les rires, tous les appels,
toutes les solitudes face à ce qui se dérobe
et l'homme qui tutoie les ailleurs

J'ai pris tout ça et plus encore,
tellement plus
j'en fait ma chanson pour un marin
un bout de terre qui invente un continent lointain
deux mains qui prient, ouvertes,
deux mains qui aiment, fermées,

J'ai offert ma peau,
moi la femme du bout du quai,
pour qu'un homme des grands larges, 
homme des bordées, homme des îles,
homme des infinis qui naissent et renaissent en archipels,
écrive jusqu'au bout de son souffle
que l'amour est mer

Et quand il aura rempli tout l'espace de mon corps
mots après mots,
j'inventerai d'autres chemins de moi
des bouts de mains, des bouts de paupières,
des pages blanches
des plages vierges

Et l'homme qui parle à la mer
se déploiera Océan
Je deviendrai alors sillages et écumes

Et une musique ouvrira le monde

Nous.

Mariem mint DERWICH

(Artiste, William TURNER)



jeudi 10 août 2017

La poésie de Fred Pellerin... Musique de ma nuit.
" J'm'en va t'amener où c'est silence
pour entendre juste la murmurance de ta voix...."
Toute la douceur de cette chanson pour t'envoyer mon amour de toi, pour toi.
Le temps comme arrêté, posé entre parenthèses, l'instant de mon écriture de toi. Le temps devenu bulle, juste pour que ma respiration devienne le monde de nous et que je ré entende la mer battre à mes oreilles, coeur...
Cette conversation ininterrompue que je lance vers tes lointains m'est douceur et apaisement, même si parfois je pleure. Parce que je te sais vivant, avec eux, vivant, si vivant et que tu me portes en toi, dans " l'endroit le plus important" ( tes mots), ton coeur, là où je vis encore et encore.
J'habite tes battements de coeur. C'est mon île à moi, mon espace de liberté et où, à l'abri en toi, je suis moi, à t'aimer, à te donner ma vie. L'île entre îles... J'y suis bien en ton coeur mon amour. Tu m'y protèges, tu me tiens par tes yeux. Ils sont, ces yeux, ces regards, la seule porte de l'âme qui ne ment pas. En tes yeux j'ai ouvert les miens et, depuis, je porte leur brume en moi. Tu as de si beaux yeux homme mien. Ils me sont livre. Ils sont ma maison et les fenêtres ouvertes sur les grands larges.
Ce soir je suis là-haut, sur la terrasse, en ces instants avant que nos peaux se découvrent, quand tu as pensé partir mais que tu es resté et que je recevais toutes ces ondes qui sortaient de toi, de ta tristesse, de ton manque d'amour. Je suis là-bas et je bascule ma tête en arrière et tu prends ma bouche.
Je revis de façon précise ce moment où je t'ai regardé d'en bas et que j'étais toute en émerveillements, en éblouissements de toi.
Je revis aussi ces moments d'avant, quand nos mains se sont tournées autour sans oser se toucher et que quelque chose est né dans cette pénombre et que je me suis enfuie dans mon voile, soudain incapable de te regarder en face de peur de me noyer en toi. À l'intérieur de moi montait un grand tremblement, un désir profond, soudain, aigu, une plénitude que je ne connaissais pas, un élan.
Et tes doigts qui n'osaient pas prendre les miens et moi qui devenais lumières.
Te souviens-tu amour mien? Te souviens-tu de ce présent qui, soudain, basculait dans l'infini?
Je t'aime.
Et je revis les heures d'après, cette nuit première, ces mains pour la première fois sur le corps de l'autre.
Et Rûmi qui inscrivait notre histoire dans l'éternité faite homme et femme, abandonnés à eux-mêmes dans la sincérité de barreaux de prison qui se brisaient... Rûmi que nous écouterons toute notre vie pour nous dire, nous dire, nous dire....
Tu as commencé à écrire ton histoire en moi et sur ma peau ce soir là. Tes vies... Et je suis devenue ton calame, ton encre, tes mots... Ce sont eux que tu lis en ce moment. Je n'écris que tes mots, ceux que tu m'as offerts... Ils n'existent que parce que tu les as posés en moi et sur moi, que tu as fait de moi la dépositaire de tes fragilités, de tes rêves, de ces contes de toi qui racontent l'homme, l'homme que j'ai accueilli avec ses larmes. L'homme que je mets en mots pour que tu te rappelles combien tu es homme à aimer et à aimer et à attendre.
Je t'ai rendu heureux, je vous ai rendus heureux. Cela est ma délivrance. Je t'ai offert des moments de paix et de temps arrêté. Je t'ai offert tes sourires d'homme heureux, non pas l'homme qui joue la comédie, mais l'homme qui est mon amour, celui qui a posé ses respirations et qui s'est inventé une nouvelle vie afin de supporter la sienne, amère souvent. Je t'ai offert un amour immense, un amour si femme... Et moi la mal aimée, la disgracieuse, morceaux assemblés de façon anarchique, la pas belle, je me réveillais femme aimée, aimée par toi mon merveilleux, mon horizon...
Je t'aime. Tu me manques. Tu n'arrêteras jamais de me manquer.
Prends soin de toi et caresse moi doucement du bout de ta mémoire, regarde moi comme tu sais si bien le faire, laisse moi m'endormir sur ton épaule, ré invente un ciel d'un Grand Sud et dépose les Pléiades en moi...
Je te vis. Je te vis. Tu me manques homme mien.
Je t'aime.
Regard orphelin...
Je t'aime. Mon souffle, mon perceptible, mes mots, mon murmure amoureux, mon murmure désirs, mon homme.

MMD






mercredi 9 août 2017

De ta musique à ma musique un instant où le temps s'enroule sur lui-même. Merci.
Et de ta musique à ce violon tout ce que j'ai envie de te dire, de déposer en toi, toi mon cadeau précieux.
Crois-tu à l'éternité? À l'infini d'un sentiment? À la beauté d'une rencontre, quelque part par delà la banalité? Crois-tu à ce pont fait de liens entre un homme et une femme, ces espérances, ces joies et ces chagrins, toute la trame d'une histoire belle à pleurer, belle à danser?
Je te crois prolongement de moi,  moi sans être moi,  intime de moi tout en étant univers à toi tout seul, mon miroir en lequel un reflet se fait amour et sensation de  l'autre.
Je crois qu'un jour nous ouvrons nos mains pour y endormir une autre main et qu'une femme trouve l'homme pour qui elle va danser, danser, danser à en perdre le souffle, qu'elle va se brûler pour s'imprimer dans les yeux de celui qu'elle reconnaît comme sien... Je crois qu'un homme grandit le jour où il s'endort dans le corps d'une femme qui le prend comme s'il était son coeur et sa peau et quand cette femme le regarde enfin... Qu'elle le regarde pour lui offrir un sens de lui. Et, que de ce jour, elle n'est plus que femme de... femme à... femme pour...
Je crois en l'amour. Lui seul est. Je crois que l'on peut attendre son amour toute une vie. Je crois qu'être atome c'est aimer sans faillir, croire absolument en l'autre.
De ta musique à ma musique, de tes mots que je relis, de ta voix qui chuchote dans mon cou, je dessine ce qui nous lie.
Entends-tu le sens et les silences qui écrivent qu'une femme manque à un homme sien et qu'un homme des merveilles manque à une femme?
Je t'aime.
Je suis ta vie doucement, effleurant les images, les photos et toi et ton sourire qui me chavire...
Ta vie pour ma vie. Ta mémoire pour ma mémoire. Ton amour pour mon amour. Et l'histoire qui continue, magique et si belle.
Ne crois pas que je vais te laisser et t'abandonner à ta seule mémoire. Je vais attendre. J'ai commencé mon attente de toi, de nous la première fois où nous nous sommes embrassés... Et, plus tard, en ouvrant le poing, en cédant, en acceptant ce qui venait, j'ai entamé mon voyage vers toi.
Et je sais que nous écrivons notre livre des heures et que nous n'abandonnerons pas l'autre sur le chemin de nous. Je sais, parce que notre histoire n'est pas comme les autres, ces autres si banales, si pauvres qui pensent qu'un lit partagé signifie l'infini et pour lesquelles la platitude n'est que rejet du monde et de sa beauté, rejet de soi aussi, je sais que nous sera là encore dans ces temps qui viennent.
Attends-nous. Rêve nous.
Pourrais-tu respirer sans nous? Pourrais-tu tenir debout sans nous, sans moi, sans ces mots, sans cette Lettre Infinie? Quel sens deviendrais-tu? Je sais que tu as eux et leurs sourires. Je n'ai que moi. Mais nous sommes...
Attends nous comme moi je t'attends.
Je sais qu'un jour tu viendras me chercher. Tes merveilles entameront leurs rondes vers leurs atomes et leurs infinis à eux. Et moi je serai là. Je t'attendrai.
Attends nous amour mien.
Je t'aime.
Ma solitude absolue est le prix de mon voyage vers toi, vers nous. Je t'aime.
Mon amour, homme si mien... mon étoile parfaite.
Je t'aime. Je t'emporte dans ma nuit, dans ce lit trop grand pour moi, dans mon sommeil. Tu habites ma vie. Je ne suis pas grand chose sans toi mais ce pas grand chose a reçu une Constellation pour lui permettre d'attendre l'amour de sa vie, son homme.
Tu me manques. Ta voix me manque. Enregistre un message avec ta voix pour que je t'entende bercer mon manque de toi.
Je t'aime. Je t'aime amour. Désir mien. Attends nous. Je suis là, dans la musique et je te regarde dormir. Je t'aime.

MMD



mardi 8 août 2017

Tu me dis " tu es parfois si loin...". Je suis là amour mien, je suis là. Dans tous ces mots de toi, pour toi, pour nous...
Dans cette musique... Wagner et la plus belle Ouverture qui soit, gothique, profonde, puissante, qui convoque tous les dieux, les brumes dans les forêts, toutes les morts et toutes les vies... Autre univers que ce monde musical de  Tannhäuser amoureux de Vénus, combats entre la chair et l'esprit dans le romantisme d'une chevalerie fantasmée.... Si humain, si humain....
Elle accompagne mes heures et mes mots de toi. Je suis là, nous l'écoutons ensemble sur l'entre-île ou sur un bateau ou là bas, dans ces espaces qui nous attendent, qui seront nous parce que nous les aurons rêvés et vécus tant de fois...
Je suis là homme mien, arrimée à ta terre lointaine. Je suis là et tu es là. Toujours là. Cette ville te raconte, elle est ma mémoire.
Tu me manques. Vous me manquez. Je vous ai regardés... Plénitude de vos sourires. Cruauté de l'absence. Et, pourtant, tu es là, tellement là, de façon si belle, belle et triste en même temps.
Je t'aime mon bel amour.
J'écoute la musique avec toi et je suis dans la paix de nous , quand tout était lisse, simple, beau comme une poésie, sans cris, sans précipitations, sans rancoeurs, sans violences verbales... Juste la vie, la seule qui se doit d'être : paix, amour, plénitude, simplicité.
J'écoute la musique et je suis là, à attendre que tu te réveilles pour accomplir ces petits gestes, partager un café, une cigarette, un rire... Et la sensation profonde que je suis là où je dois être.
Tu es ma vie. Ma vie. Ma chair, mon sang. Mon coeur. Mon âme première. Mon homme des merveilles.
Je vais t'attendre mon amour. Parce que c'est ainsi, que tu es mon destin, mon familier, mon atome revenu me percuter.
Je vais t'attendre, voeu puéril peut-être mais voeu quand même... Homme mien. Mon amour, mon amour, mon amour...
Et la musique, Mon Dieu, cette musique qui me parle de toi, que j'associe à toi.
Écoute là, ferme les yeux et imagine, comme tu me l'as écrit, une nuit, cette Ouverture flamboyante sur la sono de bord et la mer et l'infini et la liberté. Et toi sous mon regard....
Et toi enfin rendu à toi-même, mon homme musique, mon homme mots, mon homme tendresse. Mon homme, mon aimé.
Je t'aime.
Attends-nous. Ne baisse pas la tête. Attends-nous.
Oh mon amour, mien et mien, mon si tendre amour...
Je t'aime.
Wagner pour te dire que nous sommes, qu'il suffit de fermer les yeux, de revenir dans nos mémoires, de tendre les doigts pour retrouver nos yeux qui se font l'amour et tes mains sur mes hanches et toi en moi... Et la paix, la paix et tes murmures...
Je t'aime. Tu es homme mien.
Attends nous.
Je t'aime.
Tu es si beau tu sais, si beau... Je remercie la vie : elle t'a posé entre mes bras et j'ai eu ton visage entre mes mains. Je t'ai en moi. Et ta voix pour ma peau.
Dieu que tu me manques....
De ma terre à ta terre, un infini amoureux...
Je t'aime.

MMD





lundi 7 août 2017

Petit poème amoureux à accrocher aux nuages...













Petit poème amoureux à accrocher aux nuages
petits mots
petits rires
chatouiller une paupière
sauter à cloche-pied

Petites choses pour aimer
un Je t'aime
un Embrasse moi
un Prends ma main

Petit poème amoureux à mettre dans une lettre
bouteille à la mer
s'allonger au fond de l'eau
un regard devient étoile de mer

Petites choses des enfants amoureux
une comptine
une poésie et la lune
à toi, à moi, rattrape moi

Petit poème d'amour
la ronde de ton cou
la virgule d'un mot
cours, cours,
l'horizon se fait arc-en-ciel

Petites chansons de ceux qui s'aiment
sauter dans un ruisseau
y déposer des désirs
bonbons, sucré, envies

Petit poème amoureux, aquarelle ocre,
et toi, et moi et eux
ta bouche ma peau
enjamber le ciel

Petit poème amoureux
la terre est ronde
et à tes doigts sur mon épaule
j'invente un infini

Mariem mint DERWICH

(Photo : enluminure )


dimanche 6 août 2017

Mais je suis musicienne en ta main...













Dessiner une fenêtre sur un mur
l'ouvrir aux vents et aux couleurs

Dessiner un poème que je poserais le long de tes hanches
y raconter le murmure d'une main
le frisson d'une parole dans une nuit
et toutes les aubes qui viendraient

Dessiner une source qui raconterait ton cou
une odeur enfermée entre les doigts
Je ne sais rien faire
je dessine des armoires transparentes
du linge, un lit, une moiteur
un musicien déroule une étoile

Dessiner un sourire, l'endormir sur tes lèvres
à un soupir dire un homme
qui s'endort enfant en des bras
et la douceur de la parole de la mer
dessiner, dessiner
je ne sais rien faire
je dessine des enfants heureux
des notes lointaines
un amour que je tresse en mes cheveux

Dessiner une porte qui s'ouvre
un regard de brumes
je ne sais rien faire
des bouteilles multicolores
des bulles
des perles et des nuages
et t'aimer

Dessiner des mots pour tes sommeils
je ne sais rien faire
juste déposer un Je t'aime
dans une constellation
petit rien
je ne sais rien faire
je dessine des brouillards le long d'une mémoire
je souffle doucement sur tes blessures

Et en ton cou déposer les couleurs que tu aimes
à ton épaule endormir une femme
à ton ventre inventer un oiseau
à tes jambes ouvrir un chemin
je ne sais rien faire

Mais je suis musicienne en ta main

Mariem mint DERWICH

(Artiste Antonio MORA)
Je n'arrête pas de te parler dans cet espace étrange, tu le sais. Une écriture pour tisser la distance et que tu sois. Une écriture de toi qui met les heures, les jours, les semaines qui passent en profondeur, qui donne un sens à ce qui nous lie par delà ces distances.
Un long chant amoureux, ma poésie qui a ton odeur et qui se fait mémoire pour que tu puisses venir t'y poser, t'allonger, laisser ce qui ne va pas et respirer dans la douceur et nous et moi.
Et toutes ces musiques qui m'habitent, celles que je pose dans ces mots de toi qui imaginais ce bateau que tu portes en toi... Parce qu'à ce rêve que tu m'as offert en mots de l'absence il faut des nuits et des musiques, une espérance, une étoile... Mots et musiques, vents et frissons, lettre infinie, voilà ce que tu représentes pour moi...
Je t'aime dans ton lointain où je sais que parfois je viens habiter une pensée, un manque, un désir...
Je t'aime. Je t'aime tout au long de l'absence. Pourtant, malgré ce bout du monde où tu es, tu n'as jamais été aussi présent. Jamais.
Je t'aime. Et en t'aimant j'ai trouvé mon ancrage. Tu es cette ancre qui me relie à la terre, à l'entre-île.
Je t'aime et je t'offre mes intimes, mes mots et tout cet amour pour que tu tiennes, que tu restes cet homme qui me chavire, qui me bouleverse.
Tu me manques mon ange, mon homme.
Je regarde ce monde qui m'entoure et je me vois double. Dans la banalité du quotidien et l'autre vie, la seule qui soit, la seule qui compte, je suis avec toi. Tu me manques.
Je ne suis plus qu'un long désir, une île devenue désirs...
Homme mien...
Tu m'as dit " n'arrête jamais de m'écrire"... Ne sais-tu pas encore que tu m'es écriture infinie? Que j'ai fait de toi mon lumineux et ma respiration? Que je ne peux vivre l'attente que dans ces mots sur ce blog qui est notre monde à nous? Que dès notre première fois j'ai laissé mon amour te sculpter en mots? Qu'il y aura toujours pour moi cet émerveillement de la première fois et tous ces mots qui jaillissaient après ton départ?
Je t'écrirai toujours. Parce que tu es mon atome. Répétition et répétition. Mais la langue est pauvre pour dire le désir et son homme et l'amour de lui.
Je te nuits amour, je te soleil, je te inspiration, je te odeurs, je te couleurs, je te alphabet amoureux, je te manques, je te toi, je te moi, je te nous...
Je t'aime.

MMD



samedi 5 août 2017

Mots de la nuit. Mon amour...

Mon amour...Te dire... Te raconter ma vie ici au lointain de la tienne. Te raconter pour que je puisse n'être plus dédoublée. Mon amour. Tenir ces mots en moi, là où tu vis, là où je danse pour toi.
Mon amour, mon amour, ma belle mémoire.
T'aimer dans la douceur d'une musique, t'aimer ainsi car je ne sais pas aimer autrement, je ne sais pas t'aimer autrement. Douceur de ta présence, là. Douceur dont tu as habillé mes peurs...
Mon amour... Repartir dans un geste, dans un effleurement, dans un murmure tien, dans ta magie, dans la paix que tu rends possible par ta présence.
Mon amour... Mon amour, mon amour.
Je te sais reparti dans les tempêtes. Souviens-toi de l'homme que tu es, celui qui a posé sa vie en mes mains, ses peurs, ses peines, ses larmes, ses rires, ses rêves, ses forces et toutes ses blessures.
Mon amour, mon amour... Vivre dans une mémoire, aimer de toutes ses forces, porter l'évidence de l'autre...
Je suis scarifiée par ton absence et, pourtant, je pose un pas devant l'autre.
Je t'écris et je te sens. Je t'ai posé là, présence dont je sens le souffle dans ma nuque. Je sais que si je ferme les yeux tu vas poser ta main sur mon épaule.
Mon amour, mon amour... Je t'écris, mon amour, pleine de toi. J'arpente l'entre-île. Je te regarde me regarder et écouter une musique. Il y a ce regard par-delà les autres, celui que tu allonges en mes yeux. Celui qui me dit les mots de l'amour, les mots beaux, les mots simples.
Cette nuit est une nuit larmes... J'arrive à peine à deviner mes mots.
Tu me manques.
Vas-tu bien? Mes doigts manquent-ils à ta main? Une musique te donne t-elle envie de pleurer? Retournes-tu parfois sous un ciel étoilé au bord de l'eau, là-bas, là-bas ? Te souviens-tu de mes premiers mots de toi? Entends-tu l'atome tourner, tourner? As-tu envie de ma peau?
Comment vis-tu?
Mon amour, mon amour, mon amour, mon bel amour, mon âme atome...
Mon lumineux, mon homme, mon infini si beau, si tendre, si doux, si fragile, si mien.
Je suis assise là, à ce bureau cadeau de toi, dans la pénombre, juste une musique et le mal de toi et la joie de toi.
Je regarde ces objets de toi, je les effleure du bout des doigts. Le chat est couché prés de l'ordinateur. Il fait doux. Je suis là à te vivre et à te murmurer dans ton sommeil, dans cet espace qui est toi, que je t'aime, que tu es ma vie, mon corps, mon histoire, ma lettre infinie, mon amour, mon amant, mon doux, mon courageux et mon petit garçon qui se grandit homme dans des rêves de vents, de voiles, de mers, de nous...
Ta voix me murmure, dans la nuit, "enfin tu me regardes dans les yeux"... Et tu ne savais pas encore, à ce moment là où ma bouche a pris la tienne, que tu allais devenir mots et musiques et coeur pour moi, mon vital, mon indispensable, ma réalité, mon atome dédié...
Mon amour, mon amour, mon amour...
Je t'aime et je tiens ma main à la tienne. Je t'aime et tu m'aides à vivre.
Je t'aime.
Mon amour, mon amour, mon amour... Attends nous, rêve nous.
En moi tu es.

MMD
























mardi 1 août 2017

Ce soir tu tiens ma main, là-bas, quand nous marchions au bord de l'eau. Dans cette main que tu avais prise j'enfermais le monde et toi afin de te mettre dans mes souvenirs à venir. Je te ressentais de façon précise, comme un mot épelé. Une perception aiguë de toi, homme mien qui m'offrait un moment d'éternité et une mémoire afin que l'absence ne soit pas trop dure.
Ma mémoire de toi n'est pas linéaire. Elle est faite d'instants qui vont et viennent et dans lesquels je te retrouve et je t'aime.
Elle a le gout et l'odeur de la mer. Celle-ci est partout quand je pense à toi. Cette évidence liquide, cette évidence de vents... Et ta façon de la raconter, de la sculpter, de rendre les vagues continents.
De me l'offrir, cadeau précieux.
Ce soir tu me parles de tes terres lointaines, d'un bateau, de mers à rendre réelles, de musiques... tu me dis des phares et des histoires de traversées.
Je sais qu'un jour tu m'apprendras les vents, les étoiles, les voiles... et que nous rejoindrons l'entre-île.
Je continue ma vie, bancale, porteuse de notre histoire et de toi mon fragile, mon amour.
Je vis. Tu es et tu n'es pas. Tu me manques.
Je me suis dépouillée de tout pour n'être que l'essentiel, mon amour pour toi. Tu es aimé, aimé à en faire perdre le souffle à une femme, à la rendre constellation et battement de coeur lent, profond.
Tu es aimé, aimé et porté dans mon regard et dans ma mémoire.
Tu es ma vie. Tu es ce tout qui aide à respirer. Je t'aime, ne l'oublie jamais. N'oublie jamais qu'une femme t'aime pour ce que tu es. Qu'elle a fait de toi son chemin. Qu'elle s'est grandie à tes côtés.
Qu'elle t'aime depuis l'éternité.
Qu'elle a posé sa main dans la tienne et qu'elle ira au bout du monde avec toi, yeux fermés, déployée en atome heureux.
Je t'aime mon homme de là-bas, mon homme d'ici... Je t'aime dans cette rencontre improbable entre un homme de la mer et une femme des sables, deux mondes si lointains, si différents. Et nous qui avons écrit une page de l'histoire du monde.
Tu me manques mon amour, mon aimé, ma belle histoire magique, mon homme, mon désir.
Tu me manques.
Ta voix me manque. Dieu que je l'aime. Elle pose des frissons sur ma peau. Elle me manque.
Je vis. Doucement. Tu as emporté la lumière mais je vis.
Tu viendras me chercher un jour. Et tu viens déjà me chercher dans ces mots de toi, quand je te manque. Tu m'entends te murmurer que je t'aime. Garde mes mots. Ils te seront ma main à ta main liée.
Je t'aime.
Et, dans la musique de cette nuit, je pose ma main sur ton épaule et je sens ta chaleur. Je deviens alors lumineuse. Laisse ma main sur ton épaule, laisse la dessiner le délié des muscles, la douceur de ta peau, le toucher de  ton odeur; laisse la entamer son voyage à ton corps, broder ton dos, tes hanches, tes jambes... Elle est désirs ma main. Et à tes mains elle offre un moment d'amour et le plaisir et la jouissance. Laisse ma main et ma bouche te rendre à ton corps magnifique...
Je t'aime. Tu me manques.


MMD