mardi 11 juillet 2017


Te voir... te voir, toi là bas, là bas si loin de mes mains. Et cette évidence à la hauteur de mon bonheur : Dieu que je t'aime.
Te voir et laisser mes mots de  toi, pour toi, sortir de moi, libérer ma parole devenue prisonnière de ma mémoire. Pleurer parce que c'est ainsi que l'on aime parfois : dans la déchirure d'un moment beau comme un début. Suivre des yeux ta bouche, ton visage, ton corps qui se mouvait parfois, ta façon de fumer. Retrouver, retrouver ton regard. Sans lui je ne suis rien, même pas un souffle, rien qu'un manque aigu.
Mon lumineux, mon amour, mon amant, mon âme, homme mien, homme mien... De tes larmes à mes larmes, aveux d'amour, aveux de détresse. Et mes bras qui n'attendent que ton corps, que toi et les merveilles... Vous habitez mes bras. Tu habites mes bras. Je te regardais et je n'étais que battement de coeur.
Merci pour ce moment d'amour entre un homme et une femme atomes, privés de l'autre, en manque, ce moment où tu me dis ton amour et que je te manque et où l'on se dit qu'il aurait été possible...
Je t'aime.
Je vais t'attendre. Cela tu le sais depuis la première fois où j'ai posé ma bouche à ta bouche, quand quelque chose a basculé en moi. Ce quelque chose qui me dessinait neuve, c'est toi.
J'écoute Rumi, parce qu'il le faut. Parce que cette musique restera ma respiration.
Je vais t'attendre. Je vais attendre car nous avons beaucoup d'amour à faire, des phares à voir, un bateau à vivre, une abbaye où aller nous poser et écouter des chants grégoriens, un de mes Sud à te faire connaître, des livres et des musiques à partager, des silences et des caresses, des présences, des habitudes et tant de choses qui font une histoire, tous ces mots... Et encore tant de voyages de nous à entamer... Et tant de fois où refermer les bras sur l'autre.
Je vais t'attendre, t'attendre. Un jour tu reviendras contre moi, tu poseras tes doigts sur mon épaule, dans la paix d'après l'amour, et j'écouterai ton murmure et tes silences, femme émerveillée et en amour d'un homme magnifique.
Je vais t'attendre. Parce que c'est ainsi depuis tant de siècles. Parce que j'ai marché vers toi des milliers d'années. Parce que je dois accompagner le reste de ta vie, t'aider, t'aimer, te porter.
Je vais vivre et t'attendre.
Ma lumière et ma vie... Je vais t'attendre pour que tu ne sois pas seul. Pour toi et eux, pour cet amour en toi, pour tes peurs, pour tes courages, pour ton corps, pour nous, pour le rêve...
Tu es là bas. Si loin et si proche. J'apprends ton absence. Je t'aime. Ce sentiment qui ne perd rien de sa puissance et qui me permettra de t'attendre. De t'aimer et de t'attendre.
Tu m'es... Amour mien, homme mien, mon bel bel amour, mon homme de ma vie, mon unique, mien, mon doux, ciel et espaces, mon étoile, ma belle Lettre Infinie...
Je vais t'attendre.
Je vais continuer à tourner, tourner, atome mien. Je vais continuer à danser. Vis. Aime moi.
Ce soir je te pleure et je t'aime. Cette nuit je vais te retenir le temps d'un sommeil et tu vas, comme toutes les nuits, venir habiter mon rêve.
Je suis là homme mien, toujours là. Me sens-tu? M'entends-tu? Je suis là et, du bout de mon absence, je vais vous regarder dormir. Je vous ai regardé quand nous étions là-bas, si heureux, si en paix. Je vous ai écouté dans vos sommeils. Je t'ai aimé là bas, dans la nuit étoilée et ouverte aux vents. Je t'ai aimé. Je vous ai aimés.
Quand le manque devient dur et cruel je pars là-bas... Et je te laisse clore ma bouche dans le plaisir...
Et je te regarde te réveiller.
Je t'aime, mon merveilleux. Je t'aime. Je vais t'attendre car je ne t'abandonnerai pas. Tu auras mes mots, mes mots qui te parleront de moi et qui te diront qu'une femme t'attend à l'autre bout de la terre.
Je t'aime. Ne change pas, ne change rien. Ma merveille et ma lumière.

MMD


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