lundi 17 juillet 2017

Parce qu'il y aura toujours des couleurs de toi à mettre à mes heures et à l'absence... Parce que tu m'habites, que je n'y peux rien, que je ne fais rien contre. Pourrais-je me battre contre mon évidence et cette chance immense d'avoir pu rencontrer mon atome, quand tant de femmes et d'hommes ne connaîtront jamais le leur, tout occupés qu'ils sont à se vivre sans vivre l'autre?
J'ai possédé un instant et j'ai possédé un homme, toi. 
Je ne lutte pas contre ça. Tu le sais toi, tu le sais, la magie, celle qui fait pleurer, celle qui donne des ailes, celle qui rend heureux... Tu l'as connue, nous l'avons connue, soif et faim de l'autre, regards étoiles, peaux devenues partitions, paroles et mots de l'amour...
Tu le sais... Et je sais ton amour et tes luttes intérieures. 
Je t'aime. Que ces mots soient ta force et ta lumière, qu'ils te rappellent qu'une femme d'un autre de tes mondes t'aime, qu'elle t'aime pour l'infini et que, pour elle, tu resteras le seul, l'unique, le magnifique.
J'écoute, comme à chaque fois, une musique pour pouvoir mettre ma bouche dans ton cou, te respirer pendant que mes mots de toi traversent tous ces espaces pour venir se poser dans tes mains. Je te respire, je te respire... 
Que deviens-tu dans ta vie? Est-ce que je t'accompagne dans ta tête, dans ton coeur? Est-ce que, parfois, tu me sens, me ressens? As-tu envie de moi? Ma bouche te manque t'elle? Tes doigts cherchent ils de temps en temps ma main et murmures-tu " Je suis bien avec toi"?
Y-a t'il un voyage que tu refais? 
Tu me manques. Je ne sais pas faire avec ce manque. Je ne sais pas faire. Mais je vis. Parce que tu vis, là bas, dans ce quelque part que je ne connais pas. Je vis, je te vis, je te porte amour mien...
Garde moi au plus profond de toi et appelle moi, de toutes tes forces, quand tu auras mal... J'entendrai ta voix. Et tu auras mes mots pour te dire de tenir, tenir encore, tenir... Tous ces mots pour t'apaiser parce que je ne suis plus là pour que ton regard puisse respirer dans le mien et dans une musique mystique...Tu me manques mon grand corps d'homme, mon étoile. Tu me manques.
Je ne te quitte pas. Je t'aime. Je t'aime. Je t'attends et je t'aime mon homme. Mon homme. 
Je t'aime. Et ne quitte pas l'horizon du regard : un bateau t'y attend ainsi qu'une entre-île et une femme en amour...
Je suis heureuse : je t'ai rendu heureux, je vous ai rendus heureux. C'est ma rédemption....
Ma Lettre Infinie, mien, mien, mien, mon lumineux...

MMD



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