vendredi 5 mai 2017

Tu dis " J'aime t'entendre rire"...
Je dis " J'aime ce rire, j'aime rire avec toi".
J'aime cette joie profonde et si simple, rire avec toi. Ma joie et ma paix. Juste être là, avoir dit enfin, avoir osé, évacuer ma peur de la parole et te vivre, nous vivre, en ce bonheur qui met des étincelles en moi.
Je ris et je le sens ce rire. Il est comme une vague. Je suis bien avec toi dans mes parages, à la limite de ma peau, à la limite de ce qui te fait, ce qui me touche tant.
Les mois ont passé et tu m'es toujours autant magie et joie. Je ne sais pas l'exprimer parfois, encore engluée que je suis dans mes stratégies de survie héritées de ma vie d'avant.
Les mois ont passé mon homme et je suis là, à t'aimer encore et encore, à devenir lumière sous tes yeux.
Les mois ont passé et je te découvre toujours, permanences de toi et petites choses qui te brodent : cet amour aux autres, cette force, ce calme, cette expression qui fait de tes yeux ma mer, tes mains qui dessinent mes mondes, tes rires, tes agacements parfois, cette expression de ta bouche qui me rend enfant heureuse et femme bonheur et désirs...
Et je me liquéfie toujours face à toi.
Les mois passent et je te porte, ma belle belle histoire. Mon inachevé et ma passion, mon bel amour.
Je te connais par coeur tu sais. Je suis ultra sensible à tout de toi.
Je ne connaissais pas ce bouleversement total, cette ré écriture de soi qu'est le sentiment d'amour.
Je le vis maintenant. Et j'en suis autre. Tu me fais, amour mien. Tu me fais.
Je refuse de regarder plus loin que demain. Je ne veux que t'aimer et te dire, te dire toutes ces choses que je t'ai dites tout au long de ma vie, quand tu étais encore si loin mais que tu as empêché que je m'en aille vraiment, que je saute de la falaise. Je t'ai tellement parlé tu sais.
Et je continue ces mots. Tu ne sauras jamais combien j'ai failli m'effacer complètement à mon arrivée ici, combien je me suis accrochée à ta main qui avait prise la mienne, combien j'ai remonté pallier par pallier à chaque fois que je sentais ta présence. Tu ne sauras jamais la souffrance et la sensation de n'être plus rien, cette urgence à partir enfin. Tu ne sauras jamais combien même un petit message sur le téléphone a éloigné le néant. Tu ne sauras jamais... Mais tu dois ne jamais oublier que tu m'as sauvée. Parce que c'est toi et que tu as tout cet amour en toi, toute cette tendresse, toutes ces choses fragiles qui sont toi... Et que ton "Je t'aime" m'a murmuré qu'il me fallait m'accrocher dans ce monde où je ne me sentais qu'en transit de moi, que je vivais tout comme dédoublée. Tu as pris soin de moi à ce moment là. Tu as été là. Tu m'as tirée de l'obscurité.
Tu as pris soin de moi. J'ai eu tes bras et ton corps et ton odeur, et ta bouche et tes mots chuchotés pour refuge. Je t'aime pour tout ceci. Et je rêve de toi. De toi... J'attends que tes bras se ré ouvrent. Que tu poses tes mains sur mes hanches.... Et je redeviens femme moiteur, femme amoureuse et désirs...
 Laisse ma tête au creux de ton épaule. J'y suis si bien. Pense à moi.
Je t'écris de ce bureau qui m'est miracle de toi et cadeau immense. Je t'écris pour que mes mains orphelines de ta peau te touchent, t'effleurent, qu'elles te racontent que je t'aime, que tu es mon homme bien, mon homme confiance, mon amour. Et que même si les mots d'amour semblent naïfs je n'ai qu'eux.
Je t'aime parce que tu es homme à aimer. Et je t'aime, comme mien, comme coeur, comme naissance.
Pense à moi, là bas. Pense à moi qui fais de toi mon univers.
Je t'aime.
Merci de me rendre heureuse. Merci pour toi, mon espérance et mon homme rêvé. Merci d'être dans ma vie. Merci pour tout.
Pense à moi. J'ai besoin de toi. Ceci est ma faiblesse et ma fierté. Ma fierté.
Je t'aime.

MMD

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