dimanche 14 mai 2017

À chaque instant partagé il y a une musique et tous ces mots qui dansent en moi, ceux qui ne se disent pas mais qui s'écrivent. Et cette mémoire de nous qui fait de ma vie une belle histoire et tout ce qui est.
Je te vis intensément, je te ressens, je te touche avec mes yeux. Tu m'effleures et je deviens bulles en ma tête. Tu me regardes et je m'allonge dans la paix et le bonheur. 
Tu es là et je suis si bien, si bien. Tout se fait cercle et amour et tendresse. Et tes rires pour caresses.
Je tombe amoureuse de toi à l'infini. Tout le temps. Expérience puissante et étrange que cette attraction vers toi. Je n'en finis pas de te recréer. Naissance infinie. 
Il y a ces petits bonheurs, simples, qui sont vie. Encore un. Un à chérir, un à savourer. 
Je n'ai que ce Je t'aime. Il dit tout ceci et tellement plus encore. Il raconte ta voix, tes mains qui ont cette gestuelle qui me chamboule. Il dit que mon espace se fait texture à tes côtés. Que je suis là où je dois être, évidence brûlante. Il dit ce pointu des choses qui ne se feront pas mais qui sont respirations et élans. Il dit que tu es mon destin, homme venu de si loin, d'un autre monde et qui, en son regard, m'a rendue à moi-même quand je m'en allais de moi. Il dit que je suis l'autre, devenue partie de toi pour une histoire présente. 
Tu es un homme bien. 
Tu es cet homme sur l'épaule duquel j'ai posé ma tête. 
" Je suis bien avec toi" me murmures tu. Tu viens de me rendre femme, encore une fois.
Et il y a tes doigts qui cherchent les miens, qui les plient. Ma peau devient ta peau. Je m'émerveille. En moi je me fais lumière. Je voudrais que cette route ne s'arrête jamais. Je te dis que j'irais au bout du monde avec toi, que j'éprouve une confiance absolue en toi... Quelque chose cède en moi. Cette chose c'est toi.
Je regarde ton profil. Je tremble à l'intérieur. Mon coeur occupe tout mon corps. Il tape, il tape. Il me rappelle que je suis vivante et que tu m'as redonnée vie. Il tape au rythme de tous ces sentiments qui m'agitent. Je t'aime. Rien d'autre ne compte. Je t'aime.
Tu es mon absolu. Mon homme. Mon homme. Ma merveille d'homme.
Je suis si bien avec toi. Si bien. 
Je ressens cette paix de quand nous sommes ensemble, quand tout est fluide et gaité. Quand le monde retrouve ce qu'il doit être : instants bonheur, instants tranquilles, rires, silences, gestes non convenus.
Où les choses sont à leur place. Où les heures redeviennent continent, espace qui dit les habitudes qui s'installent, cette trame de l'autre, sans rugosités, sans aspérités, une histoire d'un homme à qui une femme a offert ce qu'elle a de plus intime : sa langue, ses mots, son amour, ses fragilités et ses forces.
Je te perçois alors et je deviens rires. Histoire d'une femme à qui un homme a offert une présence, une permanence, un regard et de l'amour.
Tu dors en moi, en mon sang, en mes rêves, en ma peau. Tu m'as grandie, comme tu as grandi tant de choses autour de toi.
Tu m'as appris que je pouvais être aimée. Tu m'as offert tes murmures. 
Tu resteras pour moi mon homme cadeaux, mon homme tendresse, mon homme des silences.
Mon homme qui prend ma bouche et qui ferme les yeux. Et moi qui deviens liquide et chaleur.
Un jour peut-être j'aurais une nuit de toi, une seule, une nuit à dormir dans ton souffle et dans ton odeur. Une nuit qui annoncera un réveil près de toi. Je t'ai déjà écouté dormir. Ce fut nuits étoiles. Une nuit je me suis endormie sur ton épaule, tes doigts sur moi. Cette nuit là fut abandon absolu. Et plénitude et paix  profonde. Dieu que je t'ai aimé cette nuit là... Il n'y avait plus rien d'autre que ton épaule sous ma tête, ton corps contre le mien, toi qui endurais l'inconfort pour me laisser ce moment si doux : m'endormir en toi. Ton odeur pour me bercer, ta respiration que j'écoutais et mon lâcher prise total. Je t'aime pour ces couleurs que tu poses à ma vie.
Reste mon homme des merveilles. Continue à me murmurer que je fais du bien à ta vie, à vos vies. Prends ma main en la tienne pour que mes doigts t'aiment. Embrasse moi. Que tes mains m'empoignent, qu'elles fassent de mes hanches un feu. Continue à faire de moi une femme.
À toi homme mien, à toi ma vie, à toi mes rires, à toi mes " merci", à toi tout ce qui danse en moi, à toi...
Je t'aime...

MMD




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